1. Lettre à O.


    Datte: 20/10/2018, Catégories: hh, hplusag, jeunes, extracon, inconnu, fête, hsoumis, Oral nopéné, lettre, confession,

    ... plaisir est éteint, moi avec mon copain j’entretiens la frustration mais je sors du sujet je voulais te parler de ma vie, moi qui n’ai été que quelques heures dans la tienne, j’ai connu beaucoup d’hommes disais-je, et parmi les bons et les très bons il y en a avec qui la nuit a été exceptionnelle, des soirs et des nuits comme on en vit que peu dans sa vie je te le dis mais tu le sais aussi bien que moi, un soir j’ai reçu un homme, un jeune homme légèrement plus jeune que moi, il venait de rompre et moi aussi mais moi j’étais prêt à autre chose à l’accueillir s’il avait fallu, mais ce n’était pas le bon, comme quoi on se croise toujours, donc il est venu et quand je l’ai vu devant ma porte j’ai été étonné parce qu’il ne ressemblait pas du tout à la photo qu’il m’avait envoyée, il était plus simple plus banal et plus beau en même temps, on est montés chez moi et on a mangé un plat de pâtes, il a parlé beaucoup de lui de sa vie de son métier sans beaucoup me questionner je l’ai remarqué mais ça ne m’a pas dérangé sur le coup, il parlait parlait il avait les yeux un peu tombants les cheveux blonds et courts blond cendré le visage doux une barbe de trois jours il me plaisait mais pas seulement physiquement ses paroles tout m’appelait chez lui, on a fini de manger il était tard j’aurais pu rester des heures encore à l’écouter puis la conversation s’est éteinte d’elle-même comme un feu de braises, on s’est regardés et il m’a demandé « on finit la soirée sur ton canapé ? » je n’ai ...
    ... pas su quoi répondre il m’avait pris de court et même quand on s’est retrouvés assis sur mon futon replié avec son immonde housse vert pistache j’étais comme un con à côté de lui jusqu’à ce qu’il ferme les yeux et laisse aller sa tête contre le tissu il m’a effleuré la cuisse j’en étais presque gêné tant je m’étais dans ce laps de temps si court attaché à lui tant j’avais espéré qu’il puisse se passer autre chose que ce qu’il était en train de suggérer, ma main est montée dans ses cheveux je l’ai caressé il s’est laissé aller contre ma paume puis je ne sais plus comment je me suis retrouvé à l’embrasser j’ai plongé ma tête dans son cou et j’ai senti son parfum, j’ai senti ma poitrine s’ouvrir mes sens affolés ne savaient plus trop où ils en étaient un parfum si fort que j’en sentais l’intérieur de mes poumons brûler mais pas comme un brasier le brasier le feu c’est pur, ça dévore et ça sublime, ça transforme tout ce que ça touche en divin, non moi c’était un acide que je sentais couler en moi un acide qui ne laisse rien derrière lui tout disparaît dans un grésillement, je n’ai pas pu défaire mon nez de sa nuque, j’agaçais ses tétons sensibles son sexe érigé, si j’avais pu ressentir du désir auparavant il avait complètement été absorbé par ce nouveau plaisir de la fragrance nouvelle j’en découvrais tous les tons peu à peu et demeurais désespérément insensible à ses caresses, je le sentais plus tard je l’ai fait venir, comme ça, maladroitement, le plus vite possible car rien ne ...
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