1. Morgane et Ambrosius (1)


    Datte: 20/10/2018, Catégories: ffh, jeunes, bain, forêt, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, init, portrait, historique, historiqu,

    ... événements récents. Jusqu’à présent, Vortigern les avaient laissés à peu près tranquilles, s’en prenant à des adversaires beaucoup moins puissants qu’Uther. Ambrosius était loin. Mais récemment, le bruit de son retour avait couru, confirmé ça et là par de nombreux voyageurs et autres témoins. Uther avait envoyé des éclaireurs en Armorique. Vortigern s’était alors fait bien plus pressant, lâchant ses bandes de barbares jusqu’en Dumnonia. On avait aperçu le géant Horsa, le frère d’Hengist, dans la région. Uther rassemblait ses alliés et en faisait le décompte, car la guerre s’annonçait difficile. Il avait promis Morgane à un puissant seigneur de la frontière nord. La jeune fille n’était pas du genre à s’effrayer facilement. Pourtant, l’idée de partir vivre dans des terres lointaines et de partager la couche d’un homme inconnu la rebutait. Tout à l’heure, la vue du sexe dressé de Gwion l’avait troublée. Elle imaginait la suite. Elle tentait d’apprivoiser l’idée d’être pénétrée par un homme. D’être possédée par un homme. Le trouble n’était pas en soi désagréable. S’assurant que ses deux acolytes étaient trop occupés pour s’intéresser à elle, elle glissa une main entre ses cuisses. La boule qui s’était formée au creux de son ventre se dilua progressivement. Légèrement apaisée, ses pensées reprirent leur cours : l’idéal eût été de savoir exactement à quoi s’attendre, mais de toute façon, elle ferait son devoir d’aristocrate et de bretonne fidèle à Rome. Rome ? Plutôt Emrys ...
    ... Myrddin, car à la vérité, il fallait être lucide, Rome avait abandonné la Bretagne à son sort. En attendant, en ces temps troublés, la paix semblait bien chimérique : la vieille Nimue avait vu en songe un grand cerf la mener au cœur de la forêt, dans un sanctuaire ravagé, aux arbres hachés, calcinés, à la source noircie de sang et de suie, aux pierres brisées et renversées. Le cerf s’arrêtait là et disait seulement : « Rome est morte. Ce sera bientôt notre tour. Hâte-toi ». Il y avait peut-être d’autres images plus confuses, mais la prophétesse ne parvenait pas à les formuler clairement : elle avait envoyé ses deux élèves là où l’avait conduite le cerf, avec pour mission d’écouter et obéir à ce que le lieu sacré leur dévoilerait et commanderait. Qu’avait donc vraiment fait Cernunnos quand il avait vu Diane ? Morgane imagina soudain le corps nu de la déesse offert aux regards indiscrets du chasseur. Peut-être était-elle avec ses compagnes et se livrait-elle à des caresses interdites aux mortels. La jeune fille sentit le désir l’envahir. Elle résista à l’envie de porter à nouveau ses doigts au creux de ses cuisses. Elle tenta de se concentrer sur la fraîcheur de l’eau, mais le sang qui pulsait dans ses veines les plus secrètes lui rappelait son émoi de manière lancinante. Elle ferma les yeux. La silhouette vaporeuse de Diane se dessina, assise sur un rocher, les jambes aussi longues que celles de Ceridwen, les cuisses ouvertes. Deux doigts fins écartaient gracieusement les lèvres de ...
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