Le café de ma rue (1)
Datte: 21/10/2018,
Catégories:
Partouze / Groupe
... double déclaration comme quiconque l’aurait fait. En restant muet, incapable de parler, mais en sentant dans mon ventre une boule d’excitation se former. — Ne soyez pas si choqué, a dit Laure en souriant, c’est juste que... c’est pour ça qu’on vous a demandé de venir nous lire ce que vous écriviez. — Vous avez visé juste, a renchéri Sophie. Disons qu’avec Laure, on n’est pas que collègues... Voyez ? La main de Sophie avait glissé sur la cuisse de Laure, me mettant un peu plus encore dans l’incapacité de dire quoi que ce soit. Laure avait réagi en souriant et en embrassant sa collègue sur la joue. — Que diriez-vous de faire évoluer votre récit, m’a demandé Laure. — Qu’est-ce que vous entendez par là ? — Ce qu’elle veut dire, a continué Sophie, c’est que vous vous installez confortablement et vous faites ce que vous faites d’habitude. Vous observez et vous notez. Ça vous intéresse ? — Euh, et bien, oui bien sûr ! Je voyais plus ou moins les choses venir. Je n’en étais pas sûr à cent pour cent cependant, je me demandais si mon excitation n’était pas en train de me jouer des tours. — Vous devriez prendre votre carnet et votre stylo, a dit Sophie avant de tourner la tête vers Laure. S’en est suivi un long et passionné baiser. Leurs langues dansaient ensemble, et j’essayais de noter autant de détails que possible, sachant très bien que ce petit jeu ne pourrait continuer indéfiniment. Si elles n’arrêtaient pas très vite, mon excitation me ferait perdre toute concentration, et je ...
... n’arriverais même plus à tenir mon stylo entre mes doigts. Hélas pour mon récit, les deux filles ont décidé de ne pas s’arrêter à ce très peu chaste baiser. Leurs corps se sont rapprochés, et j’ai vu les mains de Laure passer sous le pull de Sophie. Puis le pull est passé au-dessus de sa tête. Elle ne portait rien en dessous, et j’ai ainsi pu confirmer leurs dires : Sophie avait bien deux petits anneaux accrochés à ses tétons très bruns. Puis c’est le pull de Laure qui a valsé. Elle portait un débardeur en dessous, mais si moulant qu’il laissait bien deviner l’absence de soutien-gorge chez elle aussi. Le débardeur a volé, et les filles ont continué à s’embrasser, caressant maintenant la poitrine de l’autre. Jusqu’à ce que Sophie tourne la tête vers moi. — Vous ne notez plus ? — C’est un peu compliqué de rester concentré. — Je comprends. Regardez seulement, alors, vous écrirez plus tard. C’est ce que j’ai fait. J’ai regardé la scène en faisant en sorte que chaque détail reste gravé dans ma mémoire. J’observais ces tétons s’ériger sous l’excitation, la chair de poule sur la peau de Laure, cette tache de naissance au-dessus de la hanche gauche de Sophie. Je regardais leur salive passer d’une bouche à l’autre, j’écoutais leur respiration accélérer. Je voulais me souvenir de tout. C’est Laure qui a mis fin à ce baiser d’anthologie, et qui, tout en me regardant, s’est attaquée à la ceinture de sa collègue. Le jean trop serré a eu du mal à descendre, mais Sophie s’est rapidement ...