1. Romane, la gothique


    Datte: 29/10/2018, Catégories: fh, hplusag, inconnu, nympho, fépilée, bizarre, Collègues / Travail collection, Oral fgode, BDSM / Fétichisme piquepince, init,

    ... son plaisir, alors qu’elle torturait sauvagement ses seins percés et que de l’autre main, elle masturbait avec vigueur son clitoris. Nous sommes restés un long moment soudés l’un à l’autre. Moi, prisonnier de son sexe, elle reprenant son souffle et contrôlant chaque muscle de son ventre pour éviter de m’expulser. Puis, elle s’est dégagée, a réinstallé son infernal petit engin en grimaçant, non qu’il lui fasse mal, au contraire, c’était un dernier soubresaut de plaisir et nous nous sommes rhabillés. Elle est allée chercher la lampe et nous sommes remontés. En traversant la nef, noire et oppressante de silence, elle s’est dirigée vers une statue de la Vierge Marie. Elle s’y est même attardée un instant, marquant une sorte de pause respectueuse et silencieuse. Intérieurement, je pensais que décidément, Romane était vraiment un drôle de numéro. Après avoir baisé dans la crypte, là voilà qui venait s’immobiliser devant la statue de la Vierge… Puis elle s’est approchée et a caressé les lèvres de la statue avant de m’entraîner dehors. — Viens, on va boire un pot ! Je dois vous avouer que toutes ces émotions m’avaient donné soif. Nous sommes retournés dans l’antre des Gothiques. La musique s’était tue, mais la fumée épaissie. Les rires et les voix étaient plus graves qu’en début de soirée. On pouvait parler, un peu fort et on pouvait surtout s’entendre. Notre arrivée ne passa pas inaperçue. Une bande de grands gaillards au crâne rasé nous jeta une série de ...
    ... quolibets et mots orduriers, mais Romane sut leur répondre, joignant le geste à la parole, en leur faisant un formidable doigt d’honneur avant de commander des "sérieux" au barman taciturne. A la moitié de ma consommation, je l’interrogeai sur ses motivations et surtout le dernier geste qu’elle avait effectué devant la statue de la Vierge. Un geste que j’avais trouvé enfantin, plein d’attentions, comme une sorte de remerciement quand l’on quitte une amie et qu’on ne veut pas qu’elle parle. Un geste d’amour. — D’amour, mon cul ! me répondit Romane. Je lui ai mis notre mélange d’amour sur les lèvres pour qu’elle puisse avoir des regrets… Pas idée de vouloir enfanter sans baiser. Alors, je lui fais goûter, chaque fois. Et, vlan, mes idées d’amour "à quatre sous" s’écroulaient aussi vite qu’elles étaient montées dans mon esprit. Cette apothéose de la provocation outrancière, c’en était un peu trop pour moi, mon âge et mon éducation. J’abrégeais la suite de notre soirée en souhaitant ne pas m’être damné pour le reste de l’éternité et me sauvais. Le lendemain, je n’ai pas revu Romane, la Gothique. Par le responsable du chantier de rénovation, j’ai appris qu’elle était allée planter ses cartons à dessins en d’autres lieux, ce qui ne semblait lui faire ni chaud ni froid. Depuis, chaque fois que je passe devant la taverne, repère des Gothiques de Strasbourg, j’ai un léger frisson qui me parcourt l’échine et j’ai une pensée pour Romane, la Gothique flamboyante! 
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