1. La vie d'avant (2)


    Datte: 03/11/2018, Catégories: Erotique,

    ... pour parler comme ça ! Et l’autre coq, qui maintenu par trois autres consommateurs, fait le fier-à-bras. — Crevure ! Viens ! Mais lâchez-moi que je lui en colle plein la tête. Il vient me casser mon coup et monsieur veut la ramener ? — Dehors ou j’appelle les flics, sale type. Il est parti en vociférant que ça ne se passerait pas comme ça. Je commence à me dire que ce n’était pas un bon plan de vouloir ne pas rester seule. Je tremble de partout et une seconde vodka m’est offerte par le parton de l’établissement. Je reste encore un bon moment, assise là, à discuter avec celui qui dit s’appeler Adrien. Il pourrait être mon père. Pas tout à fait, j’exagère un peu sans doute. Ses yeux noisette me rassurent et ses paroles aussi. Les clients du bar commencent un à un à quitter les lieux. Il se fait tard et l’angoisse de sortir me reprend. Si l’autre était là ? À m’attendre dans la nuit. — Bon je vais fermer. Mais j’ai une chambre d’ami si vous voulez, vous pouvez passer la nuit en haut et demain il fera jour ! — Vous... vous feriez ça pour moi ? — Allons ne tremblez pas comme ça ! Ici vous êtes en sécurité ! Allez, montez ! Il me désigne une porte dans un coin de la salle. Elle mène à une cage d’escalier invisible du troquet. Je suis devant lui et je ne songe même pas qu’il a une vue plutôt intéressante sur mes cuisses et mes fesses alors que je grimpe les marches. L’appartement est petit, mais agréable. — Je vis seul depuis que ma femme... enfin je ne vais pas vous raconter ma ...
    ... vie. Le monde est mal foutu. Voilà... les toilettes sont là et ici c’est la douche. La chambre libre est par là. — Merci. C’est beau chez vous. — Oui mon Agathe avait beaucoup de gout et rien n’a changé depuis son départ. Vous n’avez besoin de rien ? Je prends une douche et file me coucher. Les journées sont longues en bas... — Merci... merci pour tout ! Quelle soirée ! Me voici chez un parfait inconnu et dans une chambre que je ne connais pas. Mon Dieu... la peur rétrospective qui remonte en moi me fait à nouveau trembloter. Je me déshabille et lorsque je n’entends plus l’eau de la douche depuis un moment, je sors de la chambre pour m’y rendre. À poils, complètement nue chez un étranger, je traverse un couloir pour entrer dans la salle d’eau. Quand j’y pénètre, je me glisse sous la pomme d’où va jaillir une eau tiède et délicieusement elle me coule sur tout le corps. Je passe un long moment à me frotter avec un gel douche aux fragrances masculines. Quand je suis épongée, je fouine dans la cuisine à la recherche d’un verre pour boire de l’eau. Sans lumière, je tâtonne avant d’enfin trouver ce que je veux. Je fais du bruit et je suis soudain prise dans le faisceau d’une lampe torche. — Vous auriez dû le dire ! Je vous aurais donné un verre à boire ou une bouteille d’eau. Celle du robinet n’est souvent pas très bonne en bouche. — Ça ira ! Je vous remercie... — En tous cas... le gamin de tout à l’heure avait diablement raison, vous êtes belle. Je réalise d’un coup que je suis nue ...
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