1. La vie d'avant (2)


    Datte: 03/11/2018, Catégories: Erotique,

    ... et qu’il me voit dans la lumière de sa lampe. Je croise d’un coup mes bras sur mes seins avant de comprendre qu’en fait la lumière éclaire toute autre chose. Je fais un pas de côté et il éteint la torche, nous plongeant tous les deux dans le noir. J’avance vers la sortie et il est là. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je me blottis dans les bras de cet homme qui finalement me barre le chemin. Il ne dit rien. Sa main se pose sur la mienne et il m’entraîne vers je ne sais où. Je ne fais rien pour ne pas le suivre. Il me pousse gentiment sur un grand lit et je m’allonge doucement sur le drap alors qu’il s’étend contre moi. Je sens son souffle sur mon cou. Je perds la tête, je suis déboussolée. Il ne cherche pas davantage. Restant seulement collé à moi. Et il est... je le comprends soudain, aussi nu que moi. La chose qui se frotte à mon bas ventre n’a rien d’anodin. Il ne bronche pas, reste seulement étroitement plaqué à mon corps. Alors pourquoi est-ce que ma respiration s’accélère, pourquoi est-ce que je me sens toute molle, toute bouillante aussi ? C’est moi qui pose ma patte sur la trique que je sens contre mon pubis. Au départ pour l’écarter de mon sexe, mais mon geste est mal géré et mes doigts encerclent ce cylindre de chair chaude et raide. Alors il ne se gêne plus et sa main suit aussi les courbes de mes reins. Elle se déplace toute en délicatesse, m’enivrant de ses caresses diablement excitantes. Je garde les doigts figés sur la queue de cet homme qui longe la raie de ...
    ... mes fesses. Sa bouche aussi est partie à la conquête de la mienne. Et mes lèvres se rendent sans résistance. Je me laisse embrasser, abdiquant sans doute aussi pour une défaite annoncée. Je ne songe pas un seul instant à ma virginité qui risque d’être mise à mal par ce gaillard vigoureux. Sa bouche, de la mienne va vers ma poitrine et je sens les dents qui en mordillent les pointes, agaçant ainsi mes envies. Quand elles ont bien officié sur mes tétons, la tête tout entière de mon complice du soir coule vers une autre cible. C’est sans aucune fausse pudeur que j’entrouvre le compas pour faciliter l’arrivée de ces lippes sur ma chatte. C’est un peu moins doux que les attouchements d’Annette. Plus viril je devrais dire. Mais c’est hautement érotique et je tressaille à chaque passage de la langue qui me fouille. La barbe pourtant rasée énerve ma peau, et quand il me presse longuement sur la nuque, je saisis fort bien où il veut en venir. Je fais ce qu’il me demande et mon visage s’approche de ce que mes doigts s’emploient à agiter. C’est d’abord une odeur, celle d’un sexe d’homme qui me monte aux narines. Mais il y a ce contact avec un endroit si particulier. J’explore du bout de la langue la tête encore couverte de ce phallus impudique. Je ne trouve pas cela si désagréable, et alors que la pression sur ma chevelure se fait plus insistante, j’avale la chose encore inconnue. Maladroite je dois l’être, mais il se contente de soupirer. Je lape ce mandrin qui s’efforce de pousser par ...
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