La vie d'avant (2)
Datte: 03/11/2018,
Catégories:
Erotique,
... avec le ventre en feu et la tête assommée par des images incroyables que lorsque leur rodéo prend fin faute de munitions chez le monsieur, que je retourne m’allonger entre les draps frais. Cette fois ma main se veut enjôleuse et libératrice. Mais ensuite, je les entends qui parlent et ma curiosité plutôt malsaine me pousse à revenir vers... le petit coin. — Tu sais ce Claude... c’est un très beau mec. Je suis sûre qu’il m’a maté et même copieusement. — Ah ! Bon ! Tu rêves sans doute. — Je ne crois pas. J’ai bien senti aussi que notre amie Ariane avait compris que le copain du mec de qui elle est amoureuse... — Parce que tu penses qu’elle aime Anicet ? — Tu as quoi dans les yeux Julien, elle en crève de l’attendre et nous avons récupéré son adresse, alors je crois que ça va s’arranger. — Une de perdue pour moi alors ? — Salaud ! Je compte pour du beurre moi ? Je ne te fais donc plus d’effet ? Ils rient de concert. Et un remake se prépare. Une seconde tournée gratuite qui débute par une longue séance où elle est à genoux, priant un Dieu des plus païen. Et si des plaintes se font entendre, elles ne sont pas en réaction hostile à cette caresse tellement intime. Mais si j’avais espéré que mon ventre reste calme, c’est du genre raté. Malgré une courte jouissance digitale, je sais, je sens que je ne suis pas rassasiée. Mais je file, penaude, me traitant d’idiote, et même de bien d’autres mots qui se diluent pourtant dans cette fièvre que couvent mes tripes, au vu et au son de ...
... leur engagement physique. Dans le fond de ce grand lit que je ne partage avec personne, le papier me revient en mémoire et sorti de mon sac, mon téléphone portable devient un trait d’union entre les dix chiffres et mon index qui les compose. Ces sonneries qui traversent l’espace se heurtent aussi à une voix mélodieuse qui m’invite à recomposer le numéro ultérieurement ou à laisser un message. Déçue, j’enfourne bristol et portable dans mon fourre-tout. Je ne sais pas si je trouverai à nouveau le courage de refaire ce simple geste d’appeler. — oooOOooo — Les cours ont repris et Annette me suit partout. Jules aussi revient à la charge, mais obstinément je refuse les avances des deux. Naturellement que ces assiduités sont décalées, et que le garçon profite tout comme elle de l’absence de l’autre pour essayer de... mais c’est peine perdue. Un vrai non, franc et massif clôt les débats et arrête net les espoirs aussi bien féminins que masculins. Anicet me manque pour de bon et le traitement d’Adrien m’a fait réfléchir. Pas question de me donner plus à lui, qu’à elle. Et je m’y tiens à cette résolution primaire. Je veux me garder pour toi, toi loin d’ici ! Les courriers de papa sont depuis quelques temps alarmants concernant la santé de ma mère. L’hiver qui finit me tire des larmes de chagrin. Mais tout passe, et la vie grâce à mes études reprend le dessus. Mais je rentre chaque fois que je le peux et je sens bien que mon père s’étiole, qu’il se perd dans des pensées où elle se trouve ...