1. Le papillon des nuits d'hiver


    Datte: 14/11/2018, Catégories: ff, cadeau, Oral 69, init,

    ... caresser avec le plus de douceur possible cette peau si douce, de l’épaule jusqu’au coude, jusqu’à ce qu’Alicia lève les yeux du livre. — C’est intéressant, dit-elle, mais je suis un peu fatiguée pour lire maintenant. Aline posa sa main sur son épaule et lui murmura à l’oreille : — Tu veux bien rester encore un petit peu avec moi ? On va regarder s’il y a des étoiles.— D’accord, mais pas longtemps, répondit Alicia après un long silence, dans un souffle à peine perceptible. Aline éteignit la lumière et les deux femmes se retrouvèrent ainsi dans la pénombre. Aline expliqua à voix basse à Alicia qu’il fallait attendre quelques minutes pour que les yeux s’adaptent à l’obscurité et puissent distinguer les étoiles à travers le velux. En rapprochant doucement son oreille de la tête d’Alicia, elle se rendit compte que cette dernière respirait très bruyamment et ne répondait même plus. Alicia sentit Aline se blottir contre elle, sentit le souffle de la jeune fille dans son cou, et sentit une petite main suave se poser, telle un papillon de nuit, sur son bas-ventre. — Qu’est-ce que tu fais ? demanda Alicia d’une voix apeurée.— Je te fais un câlin, répondit Aline d’une voix douce ; tu es tellement gentille avec moi… Aussitôt après avoir susurré ces mots, Aline déposa un baiser sur l’épaule d’Alicia comme pour la remercier de son autorisation inavouée de continuer à la séduire. Aline écoutait la régularité du souffle d’Alicia qui semblait devenir de plus en plus profond. Elle sentait ...
    ... que cette femme était tout à la fois excitée et paralysée par le désir. Puis elle commença à décrire de petits cercles sur la peau de son bas-ventre. Alicia, au bout d’une dizaine de minutes, répéta d’une voix tremblante et saccadée : — Qu’est-ce que tu fais, Aline ?— Ferme les yeux et détends-toi… lui murmura Aline dans le creux de l’oreille, dans un souffle presque impossible à sentir. La respiration d’Alicia redevint progressivement plus posée, mais continuait d’être de plus en plus profonde, comme si le temps ralentissait et que les secondes se transformaient en heures. Aline sentait les muscles abdominaux de la belle quadragénaire se contracter de plus en plus régulièrement sous la caresse de ses doigts. L’autre papillon de nuit s’était maintenant posé sur les joues d’Alicia et effleurait ses lèvres dans un lent mouvement de va-et-vient. C’est alors qu’Aline se rapprocha jusqu’à ce que sa bouche se colle littéralement à l’oreille de sa partenaire. Ce n’était plus des murmures intimes, mais de petits gémissements de plaisir qu’Alicia pouvait entendre à présent. Elle avait les yeux fermés et, ne pouvant plus résister à la vague de désir qui la submergeait, elle se saisit doucement de cette main qui lui massait le ventre et la poussa délicatement vers son entrejambe. Dans un dernier effort de lucidité avant de s’abandonner, elle dit d’une voix presque suppliante : — Touche-moi… S’il te plaît, touche-moi… Aline déposa deux baisers dans le cou de sa partenaire et laissa sa ...
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