Cocu or not cocu
Datte: 26/11/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
collection,
amour,
... d’université. Il était de retour du Canada où il avait exercé une activité d’agent immobilier. Comme elle lui avait parlé de sa recherche d’emploi, il lui avait proposé une association, l’ouverture à deux d’une agence immobilière. — Ce serait une bonne manière d’utiliser tes compétences en droit, l’avais-je encouragée lorsqu’elle m’en avait parlé, et je suis prêt à participer au financement pour vous faciliter les choses. J’ai fait la connaissance de James, un grand brun à l’allure fort sympathique. Nous nous sommes vite entendus, et grâce à mes relations nous avons très vite trouvé un local dans le 5ème arrondissement de Paris. Une grande complicité s’était vite installée entre ma femme et lui, et aux regards ardents qu’il posait sur elle j’ai vite imaginé ses intentions. Les premiers temps cependant ont été difficiles. Il leur fallait prospecter, trouver des clients. Partie de bonne heure le matin, mon épouse me revenait éreintée le soir. Toutes les concierges du quartier avaient été visitées et déjà ils avaient eu quelques appartements à louer. Nous nous retrouvions toujours avec bonheur. Je m’interrogeais, bien sûr, sur l’état de leur relation, pourtant je ne posais pas la moindre question sur le déroulement de ses journées. Très vite, dans ce quartier universitaire, les affaires sont devenues florissantes. Un jour, sur le coup de midi environ, le téléphone a sonné à mon bureau. C’était mon aimée. J’ai compris tout de suite au ton de sa voix. — Chéri… Sa phrase est ...
... restée un moment en suspens. J’ai crié avec enthousiasme : — Ça y est, mon amour ?— Oui !— Oh, c’est merveilleux. Tu as aimé ?— Oui, c’était formidable ! Puis elle a poursuivi dans un souffle : — Je t’aime, chéri, tu sais ?— Moi aussi, mon amour, et je suis tellement content pour toi ! Comment ça s’est passé ?— Figure-toi que nous avons eu un client qui nous a confié la gestion d’un de ses immeubles. Quand il est parti, nous étions si contents que nous nous sommes jetés l’un contre l’autre pour nous congratuler. Puis les choses se sont enchaînées, il m’a embrassée, caressée, et la fièvre nous a pris. Tu ne m’en veux pas un peu ?— Mais non, tu sais bien ! Je suis impatient de te voir, pour que tu me racontes ça dans le détail.— Oh oui ! Je ne te cacherai rien. Nous sommes tellement heureux, pour cette affaire et pour ce que tu sais, qu’il a décidé de m’inviter au restaurant. Quand elle a raccroché, un bonheur immense m’a submergé. Je l’ai imaginée pleine de James, et mon cœur s’est trouvé empli d’une immense joie. Elle avait sûrement éprouvé tant de plaisir. Et je l’aimais tant ! J’étais soudain impatient de la retrouver, de la voir, de la sentir. Les heures m’ont paru très longues, cet après-midi-là ! D’autant plus qu’elle est arrivée plus tard qu’à l’accoutumée. Quand elle est entrée, je me suis vite précipité pour la prendre dans mes bras, j’étais si heureux de la retrouver. Je l’ai serrée très fort dans mes bras et j’ai voulu prendre sa bouche. Elle a effectué un mouvement de ...