1. La place rouge était vide


    Datte: 27/11/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, extraoffre, cocus, vacances, danser, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, confession,

    Chers lectrices et lecteurs, Suite à la parution du texte «Le maquis des sentiments », j’ai reçu des messages, dont un se détachait plus particulièrement. Je vous en donne quelques lignes. Donc, chers lectrices et lecteurs, je vous livre le récit de Nathalie, récit à peine remanié pour le rendre plus compréhensible. ---------------------- À dix-huit ans, je n’avais quitté mon village qu’accompagnée de mes parents et encore sans dépasser la frontière de mon département d’origine, le Gard. Le Gard où dans le village qui m’avait vu naître, fille unique d’un pasteur, je végétais. J’avais bien sûr conscience que le monde changeait, mais que ceux qui se plaignent de leur éducation « catho », la comparent à celle d’une fille de pasteur protestant. Pour moi, c’était double peine. L’éducation avec sa rigueur et cette surveillance permanente. Mais aussi ce village où tout le monde se connaissait, me connaissait et où les distractions étaient rares, la bibliothèque désuète. Mais l’été tout changeait. Les touristes venaient, les résidences secondaires ouvraient leurs fenêtres et surtout de nouveaux visages apparaissaient. C’est l’été de mes dix-huit ans que j’ai fait la connaissance du « Grand Méchant Loup ». Plus que la surveillance de mon père et de ma mère, c’est mon éducation qui me culpabilisait lorsque je me sentais d’humeur « troublée ». Et je sais maintenant, avec le recul, que c’est mon corps qui demandait sa part. La lecture de ces quelques lignes pourrait vous faire penser ...
    ... que je vivais dans un autre monde alors que tout autour de nous la liberté sexuelle s’affichait. Pas du tout. Je n’étais pas ignare de ces choses à ce point. Mais l’ambiance… la famille… le culte… la prière… tout me contraignait. Pourtant mon corps demandait sa part et un calendrier ne suffirait pas à compter le nombre de fois où, dans la solitude de ma chambre, dans la salle de bain ou la douche je me caressais, ce qui ne suffisait pas à calmer mes envies. Ma virginité, je l’ai perdue par mégarde, littéralement emportée par mes sens, dans une possession où la dureté d’une courgette a remplacé la virilité d’un homme. Alors, cet été-là, il n’a pas fallu beaucoup d’efforts à mon séducteur. Il m’avait embauchée, avec donc l’autorisation de mes parents, pour surveiller son fils de deux ans, alors que son épouse était retenue par son travail. Il avait trente ans, une assurance que sa situation lui donnait, une beauté naturelle qu’il n’a pas eu besoin de forcer pour me mettre dans son lit. J’ai fait la fille qui « savait » alors que tout était nouveau. Il m’a tout appris sans le savoir. J’ai été son élève autant que sa maîtresse. J’ai découvert la vraie jouissance. Celle qu’un homme apporte, mais aussi celle qu’une femme peut donner. Notre liaison a duré quinze jours et très souvent je passais le début de la nuit chez lui, me justifiant auprès de mes parents par de supposées sorties nocturnes de mon patron. Je m’en souviens comme si c’était hier. La première fois où j’ai vu son sexe ...
«1234...15»