1. La part des Anges...


    Datte: 28/11/2018, Catégories: fh, vacances, magasin, Collègues / Travail collection, odeurs, init,

    ... attaque vive, où l’on retrouve les beaux arômes de miel et le sucre résiduel donne un bel équilibre en bouche entre la sucrosité et l’acidité… Bien qu’amateur, un peu éclairé et initié aux rituels des dégustations, je ne peux me résoudre (et c’est aussi ce qui me perd) à cracher ces vins que l’on vous offre à déguster à doses pourtant homéopathiques… Ainsi, avions-nous dégusté, peut-être devrais-je dire éclusé, durant près de deux heures avant que je n’invite Charlotte à partager un repas dans un restaurant de son choix. Du haut de son mètre soixante, elle me considère puis opine du chef et rapidement nous nous retrouvons attablés. (À la fin de ce texte, et parce que c’est vous, je vous ai copié la recette du poulet de Bresse au vin Jaune et aux morilles, que nous avons dégusté en tête-à-tête). Durant toute cette charmante soirée, je n’arrive pas à détacher mes yeux des siens. À plusieurs reprises nos pieds, nos jambes, nos mains se frôlent pour déclencher chaque fois chez moi, une bouffée de désirs. Bien entendu, notre conversation concerne surtout les vins, l’art de les déguster et le vocabulaire utilisé. Commencée sérieusement, nous glissons peu à peu vers l’érotisme en faisant un comparatif entre le vocabulaire érotique et celui du vin et de sa dégustation. Voilà comment, vers la fin du repas, Charlotte est aussi émoustillée que moi. Aussi est-ce presque naturellement qu’elle me propose de repartir dans sa cave pour terminer notre dégustation, tranquillement et sans être ...
    ... dérangés. Avec un certain empressement, je la suis. Elle m’entraîne vers une nouvelle cave. Plus petite, peut être aussi plus sombre, mais durant tout notre trajet, j’ai réellement tenté de respirer à fond de l’air frais pour libérer mon corps des lourdeurs des alcools et c’est quand même la tête légère, les yeux fixés sur les fesses avantageuses de Charlotte que j’entre dans ces lieux propices à toutes les bacchanales ! D’ailleurs, à peine y mettons les pieds que Charlotte se retourne et se colle à moi en me murmurant : — Notre conversation m’a donné soif… d’amour. Puisque tu me sembles un expert, montre-le-moi ! Et sans attendre ma réponse, elle me colle ses lèvres sur les miennes, force ma bouche de sa langue pointue et part me fouiller. Surpris par cette approche, pour le moins soudaine et inattendue (espérée, mais inattendue tout de même), je ne peux que répondre. Je l’enveloppe de mes bras et réponds, autant que faire se peut, à son profond et passionné baiser. Bien entendu, la scène doit vous paraître cocasse. Je la dépasse d’au moins trois têtes et je suis presque cassé en deux pour l’embrasser. C’est peut-être pour ça qu’en l’embrassant, je me noie dans ses yeux bleus-myosotis. Mes mains commencent un va-et-vient sur son corps. Certes, Charlotte n’est pas grande, mais elle a un corps nerveux, potelé aux fesses – juste comme il faut - un petit ventre rondelet et des seins… ! Hum… Il ne me semble guère avoir déjà vu pareille poitrine. Contre moi, je les sens fermes, en ...
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