la nuit infernale (1)
Datte: 30/11/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... à mes remords, et je reste étendue, dévastée, secouée par les sanglots. Jamais je n’aurais cru que j’accepterais d’être traitée comme je l’ai été cette nuit. Je me suis offerte, au-delà de toutes mes limites à des inconnus, j’ai été la dernière des salopes et des putes. Ils ne m’ont manifesté aucune sympathie, ils m’ont traitée comme leur objet. Au final, j’ai sans doute fait ça pour rien, puisque Faustine ne m’a rien dit à mon départ, et je dois avoir raté mon intégration dans ce groupe. Je me sens humiliée, salie, blessée. Je finis par ôter mon manteau et mes chaussures, et surtout ces pinces qui mordent toujours mes seins, symboles de ma soumission. Et je sombre dans un sommeil peuplé de cauchemars, pendant des heures. Il est plus de 17 heures quand je me réveille enfin. Je me douche, pour enlever tout ce foutre qui me fait honte, et je fais le tour de mes SMS et de mes mails. Il y en a plein, mais je n’ai pas envie de répondre. Je traîne pendant des heures, incapable de faire quoi que ce soit, même prendre un livre, ou allumer la télé. Je me dégoûte, littéralement. Je grignote juste quelques fruits, et le signal de mon téléphone m’annonce l’arrivée d’un SMS. Je regarde rapidement qui est l’expéditeur, avec l’intention de ne pas répondre, quand je vois s’afficher sur l’écran : Faustine ! Et je lis son message. « Chloé, Tout notre groupe a été très heureux de faire ta connaissance. Nous avons ...
... apprécié à leur juste valeur ton absence de pudeur, ta capacité à te soumettre et à jouir, et ton appétit sexuel. Sans parler de ton corps. Il faut toujours du temps pour surmonter le choc que représente une telle soirée, mais tu seras la bienvenue parmi nous, si tu as un jour envie de partager nos jeux. Tu pourras toujours me contacter à ce numéro. Bises » Je me sens (un peu) soulagée. Je n’ai pas déçu ce groupe d’obsédés. Mais il me reste la honte que je ressens par rapport aux autres habitants de l’immeuble. Je dois être cataloguée comme étant la pute du dernier étage ! Pendant les jours qui suivent, j’évite de sortir dans l’escalier aux heures où il est le plus fréquenté ; avant de l’emprunter, j’écoute pour vérifier qu’il n’y a personne, et je fais demi-tour quand j’entends un bruit. Ça ne pourra pas durer comme ça. Je suis décidée à déménager. ___________________ Mais les semaines ont passé depuis. Je n’ai pas déménagé, et je ne me soucie plus du regard de mes voisins. De plus en plus, les souvenirs de cette nuit infernale me reviennent, mais ils font maintenant renaître en moi une excitation incontrôlable. Je sens alors mes seins pointer, mon minou devenir tout humide. Il faut que je me masturbe violemment pour arriver à me calmer. J’ai ressorti la carte avec le numéro de téléphone de Faustine. Jusqu’ici, j’ai résisté, mais ce soir, je compose les dix chiffres fatidiques sur l’écran de mon smartphone….