1. Le "G", le ripou et les belles nanas (2ème partie)


    Datte: 06/12/2018, Catégories: fh, voiture, Oral fsodo,

    Houahh, on se les gèle dehors ! Je traverse la rue, songeant que je viens de passer de la chaleur de Warda au froid de la nuit. J’ai mal partout et aucun calmant à la maison. Bon, ce n’est pas grave, une bonne nuit de sommeil et je serai frais comme un gardon. Je rentre dans mon immeuble, et contemple avec désespoir l’ascenseur hors service. Et merde ! Bon, j’exagère, il n’y a qu’un étage à monter… Mais bon, quand on a tout le corps en compote, même un étage paraît aussi haut que l’Everest. Et là, sur le palier, c’est le malaise, ça me prend aux tripes comme un coup de poignard : ma porte est ouverte. Je tends l’oreille et guette : aucun bruit, juste un chien qui aboie des rues plus loin. À pas prudents, je m’avance dans le couloir, je jette un œil par la fenêtre du couloir : la rue est déserte, juste une voiture garée en face. Je ne peux pas croire que je me suis fait cambrioler. Des souvenirs rejaillissent : l’appel téléphonique mystérieux, ce con qui me menace et moi qui lui passe mon adresse sur un coup de sang. — Putain ! T’es trop con, merde ! Je balance un grand coup de pied dans le mur. En tout cas, si jamais je mets la main sur lui… Il va finir en enfer ! Je me fige soudain à l’idée qu’il est peut-être encore là… La porte entrebâillée de mon appart’ n’a pas été fracturée, mais ouverte, sûrement avec une clé passe-partout. Mon instinct me souffle qu’il est encore là. J’en suis sûr. Je me plaque contre le mur, près de la porte, et dégaine mon revolver vide, j’espère ne ...
    ... pas avoir à m’en servir. Non pas dans la crainte d’un affrontement, au contraire, j’espère plutôt m’occuper de ce salopard autrement qu’avec un flingue. Dehors, le chien s’est tu. Je jette un œil dans mon appart’, le couloir est vide. Pas un bruit. Je m’accroupis et pousse la porte du bout des doigts, évidemment, elle se met à grincer, cette vieille garce. À pas prudents et mesurés - c’est franchement la meilleure, je prends des précautions pour rentrer chez moi comme si ce n’était PAS chez moi ! - je passe le seuil de la porte et m’avance dans le petit couloir, l’oreille tendue. Mais il n’y a pas un bruit. Je sais que quelqu’un est venu, parce que la télé est éteinte. Or, moi c’est une maladie que j’ai, je laisse la télé fonctionner vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il s’est donc permis d’éteindre ma télé ! Je suis tellement enragé que j’ai du mal à ne pas hurler. Je bondis dans le salon, arme au poing. Mais il n’y a rien d’anormal. Et si j’avais éteint la télé et mal fermé la porte avant de partir ? Non, non, je sais encore ce que je fais, bordel ! C’est en me relevant que je manque faire une crise cardiaque : il y a un cadavre allongé sur mon canapé ! — Putain ! Sous le choc, je fais un bond en arrière et me prends les pieds dans le tapis, avant de m’étaler. Alors ça, c’est vraiment la meilleure de l’année. Je me relève et cherche à tâtons l’interrupteur, incapable de détacher mes yeux du corps, de la masse sombre, de cette bombe à retardement que l’on est venu mettre ...
«1234...9»