Le "G", le ripou et les belles nanas (2ème partie)
Datte: 06/12/2018,
Catégories:
fh,
voiture,
Oral
fsodo,
... quoi cette histoire ? Pourquoi tu t’es barré comme ça, au milieu de la nuit ? Je pue ou quoi ?— Warda, ce n’est pas le moment ! fais-je, agacé. C’est bien les nanas, ça ! Je remonte prestement le couloir, le cœur battant la chamade, en direction de l’escalier de secours qui mène aux toits. J’entends des pas derrière moi. Ne me dites pas qu’elle a décidé de me suivre ! J’ouvre la porte et elle me rentre dedans. — Mais Warda, qu’est-ce que tu fous ? Tire-toi vite de là ! Elle ne répond rien et m’emboîte le pas. Bon, on verra plus tard. J’espère juste qu’elle ne va pas me ralentir, la miss. Je grimpe l’escalier à toute vitesse, quatre à quatre, ça pue la pisse et le tabac froid. Warda manque de déraper sur une marche et je la rattrape de justesse. Eh ben, ça commence bien… — Par où tu veux aller ? me demande-t-elle en haletant.— On va passer par les toits et sortir par l’autre immeuble.— Quoi ?? hurle-t-elle. T’es dingue !— C’est ça ou se faire choper, et crois-moi, c’est pas de gaieté de cœur, j’ai le vertige ! Au fait, Since, il dormait ?— J’en sais rien, je me suis réveillée quand t’as refermé la porte. Je me suis barrée direct pour te rejoindre.— Pourquoi ? Elle ne répond pas. Je jette un œil par-dessus mon épaule : — Pourquoi ?— J’avais encore envie de toi. Au moins, ce genre de phrase, ça remonte le moral… — Oh la vache, fais-je. C’est facile à dire, de ne pas regarder en bas quand on est en haut d’un immeuble. Même trois étages, c’est super haut, vu du toit ! — Me dis ...
... pas qu’il faut qu’on…— Si, répondis-je sans la regarder.— Ahh, la vache ! Je ne crois pas que j’pourrais ! Je lui prends la main. — C’est faisable, ma belle. Il suffit de prendre de l’élan, il n’y a pas beaucoup d’espace entre les deux toits, fais-je en contemplant l’autre toit. Juste un petit saut. J’inspire profondément, de toute façon, je n’ai pas le choix. Mais je ne comprends pas pourquoi Warda veut à tout prix me suivre dans cette galère. D’autant plus qu’elle est mon alibi, enfin, plus ou moins… Mais c’est trop tard, les flics me demanderont pourquoi j’ai pris la fuite si je n’ai rien fait… Disons que mon casier et mon passé sont assez chargés et que, pour paraître innocent, j’ai du pain sur la planche… Autant leur fournir directement le vrai assassin de ce pauvre junkie ! Je recule de quelques mètres, la main de Warda collée à la mienne. — On va prendre de l’élan, t’es prête ?— Non ! hurle t-elle, hystérique, les cheveux au vent. Elle est vraiment trop belle, dans son jean et son pull. Un corps de rêve. Non mais vraiment, je suis dingue, penser au sexe dans des moments pareils ! — Allez, un, deux…— Non, non, attends, j’ai…— TROIS !! Je m’élance en avant en la tirant avec moi. — Arrivés au rebord, tu sautes le plus loin possible !— J’pourrais pas, j’pourrais pas non !!! Elle a réussi, au final. Son cri fut si intense que mes tympans faillirent exploser, mais elle y arriva, et moi aussi. Par contre, la chute fut rude. Dire que l’on s’étala sur l’autre toit est trop gentil ...