1. Le "G", le ripou et les belles nanas (2ème partie)


    Datte: 06/12/2018, Catégories: fh, voiture, Oral fsodo,

    ... chez moi. La pièce s’éclaire soudain et me révèle ce que je me serais bien passé de voir. Putain, si seulement j’étais resté bien tranquillement chez Since, dans les bras de Warda et le nez dans sa poitrine, j’aurais eu un alibi. Mais là, c’est flingué. Je m’approche doucement du corps, avec l’enthousiasme d’une bimbo dans un film d’horreur. C’est un mec d’une vingtaine d’années, brun. Il a une tronche de camé, des cernes sous les yeux, une boucle d’oreille en forme de tête de mort. Et deux balles dans la poitrine. — Oh la vache ! Bon, il faut que je me calme, si je veux trouver une solution. J’inspire profondément, et me dirige vers la cuisine pour m’asperger le visage avec de l’eau froide. Oh punaise, je suis dans une sacrée galère ! J’ai la tête qui tourne tellement mes nerfs sont en pelote. On essaie de me baiser, mais le hic, c’est que personne ne me baisera jamais. Je pense déjà à téléphoner à Cali, pour qu’il me retrouve le numéro du mec qui m’a menacé, plus tôt dans la soirée… Car ça ne peut être que lui, non ? Ce merdeux a fumé un mec, et il essaie de se disculper en me faisant porter le chapeau. Mais comment me connaît-il ? Et comment a-t-il eu mon numéro ? Je ne le passe qu’à des nanas et à mes meilleurs potes… Et là, je pige. Cela doit être un mec furax envers moi, car je me suis envoyé en l’air avec sa nana… Ou alors j’ai tout faux. J’en sais rien, et pas le temps d’approfondir la question. Dehors, un son qui me glace tout entier, des pieds à la tête. Une ...
    ... sirène de police. Il a vraiment bien préparé son coup, cet enfoiré. Pas le temps de gamberger, je ne peux pas rester là. Il faut que je foute le camp en vitesse. Pas le temps d’essayer de planquer le corps quelque part. Ils seront là d’une seconde à l’autre. Vite, je passe en revue dans ma tête tous les plans possibles, mais aucun ne me convient. Je vérifie que j’ai toujours mon téléphone portable et mon flingue, et je jette un œil par la fenêtre. Là, c’est l’angoisse : deux voitures de flics remontent la rue, sirènes hurlantes. — Merde ! Trop tard pour redescendre, il faut trouver autre chose. La ruelle, derrière ? Non, ils vont sûrement boucler toutes les issues. Alors, il ne me reste plus qu’à passer par les toits ! Génial, vraiment, moi qui ai le vertige ! Putain, quand j’aurai sous la main l’enfoiré qui a comploté ça, il passera un sale quart d’heure ! Je traverse mon appart’ en courant, et lorsque j’ouvre la porte d’entrée, je pousse un cri de surprise. Warda en fait de même et bondit en arrière dans le couloir, une main devant la bouche. — Putain, mais qu’est-ce que tu…— Tu m’as fait trop peur ! me hurle-t-elle. Qu’est-ce qui te prend de surgir comme ça, comme un diable de ta boîte ? J’ai pas le temps de lui expliquer ni le temps de lui demander ce qu’elle fiche ici. Il faut partir, et vite. — J’ai de gros problèmes. Va-t’en, sinon tu en auras aussi. Les flics veulent me choper pour un truc que je n’ai pas fait. J’allais m’enfuir, mais elle m’agrippe par le bras : — C’est ...
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