Une question d'honneur
Datte: 07/12/2018,
Catégories:
fh,
fsoumise,
fdomine,
soubrette,
vengeance,
fsodo,
... échanges… intimes. Mais il n’était pas là pour ça, cette fois-ci. Il avait préparé un soigneux argumentaire, songé à des moyens de pression divers. Tout un ensemble de mesures qui devraient aboutir à sa capitulation. À son invitation il s’assit sur la table, lui faisant face dans cet attendu tête-à-tête. — Donc, dame Jaessa… Me voilà, à votre initiative, dépossédé de mes terres, de mes biens.— Mais si je vous ai fait venir ici, mon cher comte, c’est justement pour que nous puissions…— Voyez-vous, dame Jaessa, la coupa le comte, il y a un an, vous n’étiez pas grand-chose. Vos seuls atouts étaient votre mariage – aussi peu chaleureux est-il, si je peux me permettre – et bien sûr, ce joli popotin que beaucoup rêvaient de faire sien. Et maintenant…— Et maintenant, poursuivit Jaessa d’un ton nettement moins enjoué, je suis duchesse, et vous… vous êtes dépossédé de vos terres, et en passe de perdre ce qu’il vous reste. Ainsi vont les choses, mon cher comte. Vous aviez eu bien tort de voir en moi une de ces innombrables petites putains, que l’on baise jusqu’à ce qu’elle n’ait plus d’utilité. Croyiez-vous vraiment que pour quelques galipettes j’allais me mettre à votre merci ? Je suis duchesse, Dranguard. Et ce qui m’intéresse… ce n’est pas ce qu’il y a entre vos jambes. Ses yeux pétillaient de fierté, d’arrogance. C’était une déclaration de triomphe, son instant de gloire. Le comte lut dans son regard que déjà, la partie pour lui était perdue. Toute son argumentation perdait ...
... subitement tout de son importance, de son intérêt. Elle avait tout planifié, et avait réponse à tout. La lutte était vaine. Tout en se levant de sa chaise, le comte finit par rompre le silence tendu qui s’était installé. — Bien, Madame, il m’est inutile de rester plus longtemps…— Oh, déjà sur le départ, et déjà vaincu ? Je vous ai connu à une époque beaucoup plus… combatif… Puis, comme pour l’accompagner, la duchesse se leva également… … et c’est avec brusquerie qu’il l’attrapa et la renversa sur la table. Avant qu’elle n’ait pu sortir de sa surprise, il s’était penché sur elle, l’écrasant de tout son poids. Ses mains avaient rencontré les siennes pour la maintenir fixement dans cette position, le dos plaqué contre la table de bois. Et, avant qu’elle n’ait pu protester ou se débattre de son emprise, sa bouche avait cherché la sienne. Il l’embrassa avec fougue, et elle répondit à son baiser avec la même énergie, quoique limitée par sa délicate position. Jamais le comte n’avait été possédé d’une telle envie. Un an de privation, de fantasmes non réalisés avec cette femme qui le narguait et l’humiliait constamment, avait fait ressortir une énergie bestiale en lui. En cet instant, il avait oublié tout ce qu’il avait préparé, ce pour quoi il était venu. La seule chose qui l’importait désormais, était de faire son affaire à cette garce qui l’avait si joliment entourloupé. Quand il éloigna sa bouche de la sienne, il vit la duchesse ouvrir les yeux, le fixant d’un regard froid et hautain : — ...