1. Une question d'honneur


    Datte: 07/12/2018, Catégories: fh, fsoumise, fdomine, soubrette, vengeance, fsodo,

    ... étaient fixés. Décidément, qu’ils soient de sang noble ou plus modeste, les hommes étaient tous aussi comme obnubilés par les grâces de son postérieur. Il réussit toutefois, après quelques secondes d’observations minutieuses, à articuler quelques mots. — La douceur et la délicatesse de vos courbes, Madame… vaut bien tous les…— Il suffit, Verkran, l’interrompit sèchement Jaessa. Je vous ai ordonné de me parler sans détour, et j’exige que cela soit. Ce genre de paroles, j’y ai droit une dizaine de fois par jour de quelconques imbéciles, et encore sont-elles bien plus enjolivées que les vôtres. Ça ne m’intéresse pas. Alors, je vous le demande une seconde fois. D’une façon plus claire peut-être : qu’est-ce qui vous excite chez moi ? Une nouvelle fois, une pause de quelques secondes précéda la réponse de Verkran. À en juger ses hésitations, celui-ci semblait se demander si cette surprenante conversation ne cachait pas une quelconque comédie visant à le tourner en ridicule ou le pousser à la faute. Toutefois, prenant profondément sa respiration, il finit par trouver le courage d’exprimer ce qui devait être le fond de sa pensée. — Madame, tout dévoué à votre égard que je suis, je ne puis rester insensible, à… à… vos merveilleuses fesses, si… appétissantes… entre autres bien sûr… Devant le silence et le regard toujours rigide de sa maîtresse, il ajouta : — Vous n’ignorez pas, Madame, que toute la cour fantasme sur les fesses de la duchesse de Kern. Et rêve de les faire siennes.— ...
    ... C’est bien là le problème, lui répondit immédiatement la duchesse. Ils en rêvent tous. Un… trophée ultime. Une consécration. Le Graal suprême pour qui ces messieurs rivalisent d’ardeur. Quoiqu’un peu romancée, cette description correspondait strictement à la réalité. Elle avait suffisamment entendu les rumeurs qui circulaient à son égard, ces sourires et aimables paroles qui cachaient des envies si crues. Le comte de Dranguard n’était guère que celui qui avait le plus explicitement avoué ses désirs – et le plus proche d’y parvenir d’ailleurs – mais la vérité était que, du plus humble des écuyers au roi en personne, tous rêvaient d’être le premier à se faire les fesses de la duchesse. Perdue dans ses pensées, elle finit par reporter son attention sur son serviteur, qui attendait toujours là, derrière elle, les yeux trop occupés à détailler sa silhouette ; tout excité et surpris par ces confidences qui dépassaient de loin ses plus folles espérances. — Comme quoi, reprit-elle, un fixant toujours de ses yeux son serviteur, une duchesse n’est pas totalement maître de ses désirs. Elle ne peut y succomber, si elle ne souhaite pas couvrir d’honneur un de ces innombrables prétendants. Et le désir pourtant… il existe. La duchesse avait marqué un long silence à la suite de cette révélation, fixant intensément les réactions de son serviteur. Un regard qui n’avait pas manqué de lui révéler l’érection de son serviteur, difficilement contenue. — Je ne veux pas qu’un quelconque nobliau se vante ...
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