L'Hirondelle qui fait le printemps...
Datte: 08/08/2017,
Catégories:
fh,
inconnu,
jardin,
collection,
amour,
volupté,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
init,
... Jones qui aide sa belle partenaire à traverser le grand fleuve Amazone, tant l’eau coure vite sur l’asphalte. Pieds clapotants, semelles faisant « flic, flac ! », nous réussissons quand même à atteindre l’abri de la maison et même en montant l’escalier, jusque dans le vestibule elle ne me lâche pas la main. Une main qui, bien que mouillée, est fine et douce, au point que j’évite de la serrer de peur de la casser. Elle me semble fragile, comme en porcelaine. Une fois bien au sec, à l’abri de mon vestibule, elle s’ébroue comme un jeune chien qui sort de l’eau. Les gouttelettes font une sorte d’auréole autour d’elle. En même temps elle continue de rire. Cela la change tellement du sérieux dans lequel elle semble être plongée lorsqu’elle lit, que son rire cristallin me surprendrait presque. En tout cas, il me ravit. Je lui indique la salle de bain et lui remet serviettes et peignoir en lui branchant un sèche-cheveux. De mon côté, je file dans la chambre pour tenter d’essorer l’eau et trouver des vêtements secs et présentables. Puis tandis que le bruit du séchoir me parvient en sourdine à travers la porte, je prépare un café. Elle apparaît sur le pas de la porte du salon, le peignoir trop grand pour elle, une serviette éponge à la main, frictionnant ses cheveux qui ont bouclé et doublé de volume. Elle est pieds nus, sur le plancher. Elle a les pieds d’une blancheur presque éclatante. On distingue presque tout son système sanguin, bleuté. On dirait vraiment une de ces ...
... porcelaines chinoises, diaphane et fragile. Deux jambes maigrelettes, toutes aussi blanches disparaissent dans les plis du peignoir. C’est la première fois que je fais attention à son corps. Elle n’est pas maigre, juste mince. En fait, elle a des formes aux hanches, aux fesses, au niveau de la poitrine, mais jusqu’alors, dans ses habits passe-partout, je n’avais rien remarqué. Elle s’assoit en face de moi et tout en terminant de sécher ses cheveux ébouriffés, nous terminons notre conversation. L’Hirondelle s’est envolée à la fin de l’après-midi. Nous n’avons pas cessé de parler, parler et encore parler. Elle. Moi. Nous. Cela a plus souvent été des monologues que des dialogues. Elle est partie en m’embrassant légèrement sur le coin de la lèvre, avec un petit rire cristallin et en montant sur la pointe d’un pied et en s’appuyant sur mon bras. Et puis elle s’est sauvée d’un pas léger. Elle ne m’a pas promis de revenir. Elle m’a juste remercié. Le lendemain matin, à mon poste de guetteur d’Hirondelles, je l’attends le cœur impatient. À l’heure rituelle, elle prend place sur le banc. En s’asseyant, elle lève sa frimousse vers ma fenêtre et quand elle m’aperçoit, elle m’adresse un petit sourire et un petit signe de la main. Je suis aux anges. Ravi. J’exulte. Heureux, je me précipite dans le square, et marche à grandes enjambées vers elle. — Bonjour Eugénie…— Bonjour. Vous aviez peur que je ne vienne pas ?— Heu, oui, un peu… Elle me fait signe, en tapotant le bois peint à côté d’elle, de ...