1. L'Hirondelle qui fait le printemps...


    Datte: 08/08/2017, Catégories: fh, inconnu, jardin, collection, amour, volupté, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral init,

    ... commentaire, c’est elle qui prend la parole : — Vous savez, c’est juste un croquis, pas très ressemblant… Enfin, je ne l’ai jamais utilisé dans un dessin… Elle marque une très légère pause qui lui permet de mieux réfléchir, elle ajoute : — Enfin… non… jamais… Je reste muet et continue à tourner les pages… Plus loin, la vie du square laisse place à d’autres dessins, d’autres esquisses… Une jeune femme à sa toilette, nue, de dos, de côté, de face. Les traits rapides ne laissent que peu de doute sur le modèle : c’est Eugénie qui s’est autoportraitisée dans sa vie quotidienne. Elle n’est pas vraiment belle et n’a pas cherché à s’embellir. Elle est « naturelle », telle qu’elle est dans sa vie. Les jambes fines, les hanches marquées, un petit ventre replet, une tendre toison pubienne, des seins légers qui remontent leurs pointes vers le ciel, des bras un peu maigrelets, un cou fin, un visage harmonieux. Non, elle n’est pas vraiment belle, elle est juste émouvante dans ses attitudes de femme figées dans son intimité. Plus loin encore, quelques vues de paysages vallonnés ou des morceaux de forêts de hêtres ou de bouleaux et quelques fermettes de style normand avec des croquis pris sur le vif, des instantanés de la vie agricole locale : paysans occupés dans un champ ou dans son étable, paysanne étendant un torchon … Et encore plus loin, plus proche de nous dans le temps, de surprenantes petites esquisses, au rendu presque inconvenant : des attributs masculins au repos ou en action, ...
    ... dont certains dressent fièrement leurs glands que l’on devine après l’œuvre accomplie, encore humide d’une imaginaire partenaire. Après, quelques pages portent entremêlées des esquisses de seins, aux tétons pointus ou cylindriques, et dessins presque anatomiques encore plus troublant de vérité, de réalisme dans le rendu du grenu des tétons, du velouté d’une courbe. Et puis quelques pages qui osent montrer des sexes de femmes… ouverts avec une anatomie descriptive, fermés et sages. Certains ont plus ou moins de poils autour, d’autres, totalement imberbes montrent le charnu des lèvres cette forme si reconnaissable d’abricot mûr si bien représentée que j’ai envie d’y croquer à pleines dents. Au centre d’une page, un sexe féminin, pubis recouvert par quelques doigts fins qui jouent avec un clitoris dont on aperçoit la raideur candide tandis que dessous, les lèvres entrouvertes laissent perler quelques liqueurs féminines, entre deux cuisses ouvertes et non finies. La vision de ces morceaux d’anatomies intimes, pris sur le vif, condensés en quelques traits ébauchés mais aux détails précis et piquants, aux gestes sans équivoques, me trouble. Et Eugénie qui continue à me regarder à la dérobée, en souriant ! Cette fois elle est belle et bien la maîtresse du jeu. Elle semble attendre ma réaction, la recherche, la provoque. — Alors ? M’interroge-t-elle.— Heu… Je suis épaté. Vraiment. Époustouflé. Votre trait de crayon est sûr, votre œil terrible. Rien ne vous échappe. Quant aux dessins de ...
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