Voisin, Voisine
Datte: 09/08/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
voisins,
voiture,
amour,
volupté,
Oral
humour,
... la replaçai sur mon membre durci et douloureux à exploser. Elle caressa du bout des doigts, insidieuse, puis annonça : — Je crois qu’il faut vérifier ça de plus près. Elle défit la tirette pour me libérer. Que sa main était douce pour le pauvre pécheur ! Elle eut une moue approbatrice : mon pendule revendiquait le midi avec ferveur. — Là, je craque ! Sa tête plongea. Elle me prit avec délicatesse et s’enfonça lentement. Je faillis en avoir un « haut le corps » tellement c’était soft. Cardiaque s’abstenir. Mes doigts agrippèrent la chevelure qui couvrait la nuque et ma main droite accompagna le mouvement plusieurs fois. Je la relâchai pour lui caresser le dos, du bout des doigts, le long de la colonne vertébrale. Elle en frémissait d’aise et, pour un peu, elle aurait ronronné. Ma main gauche s’immisça entre elle et moi pour atteindre la poitrine que je me mis à pétrir avec conviction et douceur… C’est le bruit qui nous alerta. Une pétarade venue de l’extérieur. Nous n’eûmes aucune peine à l’identifier. Deux jeunes en quad arrivèrent à notre hauteur, ralentirent le temps de nous adresser un geste obscène et accélérèrent pour s’éloigner en rigolant. De quoi doucher les plus saintes émotions. Ma voisine avait rectifié vite fait ses vêtements contrariés, et moi, repris une pause de conducteur digne. Surpris comme des enfants devant l’armoire à confitures, rouges de honte…. Mon pendule avait illico abandonné le midi pour se ratatiner sur six heures et demie. — On l’a échappé belle ...
... ! Tu te rends compte, lui dis-je, s’ils étaient passés cinq minutes plus tard ! Ils nous auraient surpris dans quelle posture ?— Ne m’en parle pas, j’en tremble encore ! Je n’aime pas ce genre de désagrément.— Voisin, je crois qu’il vaut mieux être raisonnables.— Voisine, j’allais te le proposer : on rentre et… Elle me ferma la bouche d’un baiser. — Ramène-moi d’abord. Mais par pitié, ne dis plus rien, sinon je vais mourir de frustration. Le retour se fit presque en silence. À un moment, je remis ma main sur sa cuisse, par-dessus la robe et elle la caressa doucement. Puis elle la porta à ses lèvres. — C’était bon, dit-elle, c’était si bon. Jamais je n’aurais cru cela possible ! C’était aussi bon qu’avec ma belle-sœur.— Tu dis ça pour me faire plaisir.— Non, tu peux me croire. Nous arrivions au village. Encore un croisement, deux rues, et nous serions rendus. Elle reprit : — J’aimerais qu’on se revoie.— Moi aussi. Quand ?— Pas tout de suite, peut-être. Laissons la chose se décanter.— Quoi ? Tu connais l’adage : il faut se battre pour le faire quand il est chaud ! Elle rit franchement : — Tu ne perds pas le nord, dis donc !— Le nord, je m’en fiche Voisine, c’est toi que je veux !— Tout de suite, c’est impossible : j’attends une livraison à domicile d’un moment à l’autre. Je protestai, l’air faussement outré : — Une livraison? Tu te réfugies derrière un camion ? Tu ne vas pas te défiler ?— Eh bé ! Dis donc, t’es pressé à ce point ? Rassure-toi, j’y tiens autant que toi.— Tu m’as ...