1. Sacrilège


    Datte: 31/12/2018, Catégories: ffh, fagée, inconnu, grosseins, bizarre, laid(e)s, campagne, pénétratio, fouetfesse, nonéro, fantastiqu,

    ... cerveau embué. * * * J’avais finalement abandonné la voiture. J’avançais péniblement à pied sur la route enneigée. Les flocons s’étaient arrêtés de tomber. À quelques centaines de mètres de là, sur l’autre versant, je croyais deviner les contours de quelques baraquements, probablement déserts. Mais, du moins, peut-être pourraient-ils constituer un abri, en attendant mieux. J’ai bifurqué sur la gauche pour couper au plus court, j’ai traversé un petit ruisseau complètement gelé, j’ai enjambé les vestiges d’un joli petit buisson décoré par la neige, pour me retrouver au beau milieu d’une cour de ferme, apparemment abandonnée, des bâtiments totalement délabrés. Je me suis engouffré dans ce qui ressemblait auparavant à une grange. Des bottes de paille gisaient çà et là, pêle-mêle, parmi un ramassis d’outils rouillés. À l’autre extrémité, le toit s’était effondré. Par la suite, je me suis affalé sur le sol, les pieds complètement engourdis par le froid hargneux. * * * J’ai été réveillé, au milieu de la nuit, par un long gémissement plaintif et lugubre qui émanait du rez-de-chaussée. Le rez-de-chaussée de quoi ? D’une vieille bâtisse. Je n’étais plus dans la grange. J’étais dans une chambre vieillotte à l’aspect sinistre et qui sentait fort le moisi. Et j’étais complètement NU dans ces draps glacés aux relents d’humidité. Dehors, le vent violent hurlait comme un fou et faisait claquer les lourds volets de bois, s’acharnant sur eux pour les briser. Au loin, une pièce métallique ...
    ... crissait, un grincement insupportable qui ressemblait en tous points à la fraise d’un dentiste. Dehors, l’atmosphère était sinistre. Mais l’intérieur de la pièce n’était guère plus rassurant. Un vieux papier jauni, sale et défraîchi tapissait cette pauvre cambuse. De vieilles toiles d’araignée poussiéreuses dégoulinaient du plafond. Sans compter ce crucifix obscène et moribond, aux couleurs maladives, qui surplombait, tel un vampire, juste au-dessus du lit. « Je ne dors jamais nu… mais toujours en boxer ! » Cette évidence m’avait frappé. Qui m’avait amené là ? Et qui m’avait déshabillé ? Instinctivement j’ai tâté mon anatomie pour vérifier mon intégrité physique. Geste à la con, j’avais les couilles gelées et je grelottais de froid. Dans le même temps, je me sentais envahi par une fièvre de cheval. Et nulle trace de mes vêtements autour de moi. Nouveaux cris d’effrois provenant du bas, suivis d’une longue succession de gémissements tourmentés. Comme quelqu’un que l’on torture ! Le désarroi de cette personne faisait réellement mal au cœur. En temps normal, je me serais planqué. Je ne suis pas spécialement courageux et encore moins téméraire. Mais rien ici n’était normal. Et la vie entière ne l’était plus. Tout n’était plus que mon cauchemar. Je me suis donc levé et je me suis traîné péniblement vers la grosse armoire qui trônait dans la pièce. Les grelottements de fièvre me faisaient tituber. Les grosses tentures épaisses, qui faisaient office de rideaux, me paraissaient menaçantes ...
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