1. Sacrilège


    Datte: 31/12/2018, Catégories: ffh, fagée, inconnu, grosseins, bizarre, laid(e)s, campagne, pénétratio, fouetfesse, nonéro, fantastiqu,

    ... préceptrice qui sermonne deux gamins espiègles. C’était la vieille qui parlait. Du coin de l’œil, je la vis qui avançait à grand-peine dans la neige. Elle s’était rhabillée et tenait fermement sa cravache, bien décidée à en découdre. — Arrêtez, je vous dis. Vous entendez ? Et venez vous mettre au chaud. Miraculeusement, lorsque la sauvageonne vit sa patronne, elle arrêta tout de suite ses menaces envers moi. Certes, j’aurais pu en profiter, j’aurais dû en profiter. Et j’aurais pu m’enfuir à perdre haleine, à travers champs… C’est ce que vous auriez fait, probablement, à ma place. Mais pour aller où ? Et pour faire quoi ? Pour continuer, comme par le passé, mes errances en solitaire ? Au lieu de cela, nous sommes rentrés, tous les deux, tout penauds, à la fermette, en nous faisant copieusement admonester par la vieille femme. La tigresse eut droit à quelques coups de cravache. Quant à moi, je n’eus droit qu’au regard glacé de la démone. * * * Force est de constater que, depuis lors, je vis avec ces deux femmes. Et je vous laisse deviner quelles sont nos activités. Peu recommandables en vérité, souvent démoniaques et sacrilèges ! Nos nuits sont sabbatiques et nos plaisirs volontiers diaboliques et irrévérencieux. Quoi qu’il en soit, le monde n’est, ici, ni pire ni meilleur qu’ailleurs, simplement différent. Le temps s’égraine lentement dans un silence morbide. Tout ça en attendant le prochain moment intense, toujours surprenant : merveilleux instants de débauche, luxurieuses dépravations… Un jour viendra peut-être où mes hôtesses n’auront plus besoin de moi, le jour de ma délivrance, le jour d’un sacrifice tant de fois espéré. Ce sera alors pour moi une libération, guère plus difficile que de m’écraser contre un platane ! A moins que ce ne soit moi qui ne dévore l’une d’entre elles : la vieille, la jeune, ou alors toutes les deux, peu importe d’ailleurs… mais, alors, au paroxysme d’une grande jouissance.
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