1. Un prédateur patient.


    Datte: 07/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... bourrelet disgracieux, et là, là… regarde le paquet de graisse Que c’est moche. Tu ne devrais pas sourire. Avoue que c’est répugnant Elle pince sa peau et tire sur sa chair, puis elle se met de face et se penche : - Mes cuisses ont épaissi, elles se rapprochent et vont gêner ma marche en frottant. Ma peau bleuira là et là, je te dégoûterai et tu chercheras une autre femme plus attrayante. C’est un désastre. - Mais non, ma chérie, tes cuisses sont charmantes, elles forment un berceau moelleux quand je te fais l’amour, je m’y sens si bien ! Laisse-moi voir de plus près : il y a toujours une fenêtre sous ta vulve, que cherches-tu ? Tu es belle et je t’aime comme tu es. Ma main passe presque entière dans l’intervalle. Je te caresse mais je n’écorche pas ta peau. - Et mon ventre ! Ne veux-tu pas voir ce bourrelet, je ressemblerai bientôt au bonhomme Michelin, la graisse s’étale jusque dans mon dos. Tâte là et là. C’est affreux ! Je tâte, je caresse, je l’embrasse pour mettre fin à la crise d’angoisse, je la pousse sur le lit, j’ouvre l’accès à son sexe, je plonge dessus avec la bouche. Je la lèche, mes lèvres la travaillent, sucent, aspirent, l’affolent : - Comment peux-tu encore aimer sucer ma vulve lippue, bientôt il en coulera de la graisse. - J’adore ta cyprine, je ne connais aucun nectar aussi enivrant. Julie tressaille, son ventre se projette vers mes lèvres suceuses, elle geint, je la couvre, je la prends, je l’aime. La montée du plaisir la calme, elle jouit. Apaisée ...
    ... elle court au bidet. L’eau coule. Elle s’endormira. Est-elle rassurée ? Rien n’est moins sûr. Elle reviendra à la charge un autre soir, triste à mourir, angoissée: - Les autres me toisent et me plaignent, je le sens; moi-même j’en arrive à ne plus me supporter. Je me trouve moche. Dis, toi aussi tu remarques que je suis grosse ? - Mais non, tu es belle, de plus en plus désirable. Si tu avais été plate comme tes deux cousines, je ne t’aurais pas remarquée. J’aime tes petites rondeurs, ces volumes harmonieux et bien répartis, ta poitrine généreuse et tes fesses joliment rebondies. Surtout, ne change rien. - Oh ! Non, tu te moques. Toi aussi tu parles de mes « rondeurs ». Je les déteste. Je me ferai opérer. J’ai d’abord fait le sourd. J’ai supposé que c’était un moment de déprime passager. Elle oublierait. Mais Julie aborde le sujet de plus en plus souvent. Sur internet elle se renseigne sur les méthodes, cherche le chirurgien, compare les prix. Chaque recherche relance la conversation : - Tu ne veux pas me prendre au sérieux. Tu ne veux pas comprendre que je suis mal dans ma peau. - Mais je t’aime comme tu es. Il n’y a rien à retoucher, je t’assure. C’est comme tu es que ton mari t’aime. L’opération serait inutile et il y a tellement de stars déformées par ce type d’interventions de chirurgie esthétique. Je suis si fier de ta beauté. Si je le dis, c’est que je le pense. Mais Julie n’en veut rien croire. Quellle crétine a sur elle une influence suffisante pour la persuader de la ...
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