Le cadeau de Georges
Datte: 14/01/2019,
Catégories:
hagé,
jeunes,
BDSM / Fétichisme
nopéné,
initfh,
... tenu à ce que je dorme chez elle, de peur qu’un fou ne me prenne pour cible. Tant d’excités couraient dans tous les sens depuis l’annonce de ce qui me semblait et ressemblait à une catastrophe nationale. Quelques jours plus tard, beaucoup de jeunes hommes partaient pour un front bien abstrait, pour celles qui comme nous, restaient loin de tout ceci, bien chez nous. C’est ainsi que la première sortie de cette année de mes vingt ans fut un fiasco. Mais notre douce amie avait bien des cordes à son arc et les rendez-vous suivants se déroulèrent dans un immeuble qui lui appartenait, toujours à Montmartre. Alors un vendredi soir où elle m’avait de nouveau prise en charge, un gentil monsieur, d’un âge certain pour ne pas dire « vieux » faisait le pied de grue devant son immeuble. À notre approche, il avait levé son haut-de-forme et nous saluait avec emphase. Tellement que ça me fit sourire. — Eh bien, Georges ! Vous êtes en avance ? Il y a donc longtemps que vous faites les cent pas devant chez moi ?— Non, ma chère amie. Quelques minutes tout au plus.— Oh ! Vous savez bien que Paris devient invivable depuis quelque temps. Et ces bruits de guerre qui se rapprochent, vous verrez qu’ils vont finir par nous envahir pour de bons, ces hitlériens. Vous n’avez donc pas été aussi mobilisé, vous ? Vous me semblez pourtant valide !— Le poids des ans, chère amie, mes vieux os sont pareils aux vôtres. Bien sûr que le temps et son usure sont passés par là. Mais vous avez là une bien jolie jeune ...
... femme en votre compagnie !— Du calme voulez-vous, vieux fripon. Cette jeune femme, c’est la nièce de Gertrude ! Vous en avez gardé le souvenir de sa tante, je présume.— Gertrude ? Si je m’en rappelle ? C’était une maîtresse femme. Oui, une bien belle dame aussi et si experte en certaines choses… qu’il me serait bien difficile d’oublier… elle avait une bouche… et des mains… mon Dieu, à cette seule évocation, j’en frissonne encore voyez-vous !— Elle se prénomme donc Charlotte, cette belle fille que vous voyez là.— Je ne savais pas que notre amie avait une nièce si… parfaite… une vraie rose !— Et puis cette jeune femme, Charlotte… comment vous dire… garde en elle une fleur plus précieuse que celles dont vous vous souvenez.— Non ? Vous voulez dire qu’elle est…— Vierge, oui ! Et ce n’est pas vous qui pourrez y changer grand-chose, n’est-ce pas ?— Hélas, mille fois hélas, comme vous êtes cruelle de me rappeler si férocement mon incapacité à honorer cette demoiselle… Si les fleurs poussent bien de nos jours, certains pistils se flétrissent irrémédiablement. Mais j’ai toujours plaisir à voir, vous savez. Ça reste un divertissement que celui des yeux. Les oreilles aussi, mais les dames sont moins complaisantes avec les personnes âgées.— Je ne me fais aucun souci pour vous… de ce côté-là !— Oui, mais mon portefeuille lui s’entrouvre plus prestement et maigrit aussi d’alarmante manière désormais.— Tout à un prix, mon cher. Pour voir comme pour toucher. Pour jouer… c’est de toute façon ...