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Le cadeau de Georges
Datte: 14/01/2019, Catégories: hagé, jeunes, BDSM / Fétichisme nopéné, initfh,
... découvrais une autre facette bien différente de cette maman si distante alors que je vivais à la maison. Un jour, alors que nous prenions toutes les quatre un verre à la terrasse du Café de Flore, un jeune homme nous aborda. Il était désinvolte et volubile. Rescapé de l’enrôlement par on ne savait quel miracle, lui n’avait qu’à se féliciter de la pénurie d’hommes valides dans la capitale. Il se vantait d’être un ami du patron de ce haut lieu germanopratin. Paul Boubal qui venait de racheter le bistrot ne devait, du reste, jamais le démentir. Alors ce godelureau en goguette, fort de sa jolie petite gueule était prêt à imaginer que toutes les femmes qui venaient là ne le faisaient que pour lui. S’il me fit les yeux doux, il n’était certainement pas assez argenté pour que Geneviève lui permette de rêver. Comment et pourquoi se rabattait-il alors sur Clothilde ? Je n’en avais aucune idée. Par contre aucune de Gertrude, Geneviève ou moi ne pouvions ignorer que maman avait eu de suite un coup de cœur pour ce gandin aux manières douteuses. Et j’en fus totalement certaine lorsqu’un matin celle-ci me tint des propos pour le moins déroutants. — Tu sais, ma chérie, j’aimerais me reposer au calme. Cet après-midi, la sœur de ton père et toi avez prévu de vous rendre en ville. Peut-être ...
... pourrais-tu me laisser les clés de cet appartement que tu occupes, à deux pas d’ici. J’y passerais quelques heures sans bruit.— Comme tu veux, maman. Il te suffisait de demander. Mais tu es sûre de ne pas vouloir te joindre à nous ?— Oui, oui, ma chérie, je suis un peu souffrante et le repos me fera le plus grand bien.— … ! Je lui avais donc remis les clés sans plus me préoccuper de son état de santé qui ne me chagrinait guère. L’avenir me donna raison. Après qu’elle eut filé sous les regards amusés de Gertrude et de notre vieille amie Geneviève, ma protectrice me fit un clin d’œil. — Alors Charlotte, votre mère s’encanaille ?— Pardon ? Je ne saisis pas ce que vous voulez me dire.— Voyons, ma chère, seriez-vous si aveugle ? Clothilde pourrait bien cet après-midi faire d’Armand un coiffé ! Enfin peut-être le mérite-t-il ? Et puis ça ne peut pas faire de mal à cette pauvre femme. J’en étais estomaquée, mais m’étais aussi abstenue de répondre. Je n’avais vraiment rien vu ! Et ne savait pas non plus qui aurait bien pu faire tellement d’effet à maman ! Puis le temps de notre promenade m’avait fait sortir de la tête cette histoire de cornes. Les quais de Seine avaient bien des petits secrets que j’aimais découvrir dans de longues flâneries en compagnie de ces deux dames… À suivre…