À vendre
Datte: 15/01/2019,
Catégories:
fh,
couple,
jardin,
amour,
vengeance,
Oral
mélo,
policier,
amourdura,
... toi.— Tu commences à me connaître : avant de faire certaines choses, je me documente à fond et je calcule tous les paramètres. Je ne suis pas dans les gros systèmes pour rien…— Et moi… tu m’as… « calculée » ? Il se racle la gorge : — Ah-hem… En quelque sorte… Puis, comme très souvent, de son index, il réajuste ses lunettes. Elle s’en amuse : — Toujours ce tic…— On ne se refait pas…— Colle-les sur ton nez ou resserre-les, ça sera plus simple.— Mais moins amusant… Elle s’accroupit pour mieux admirer quelques fleurs : — Je présume que tu tiens ton don pour le jardinage de ta mère, les anglais sont réputés pour cela, surtout pour le gazon.— Sans doute… J’ai toujours aimé faire pousser des plantes, fleurs ou légumes, pour la beauté et aussi pour le côté pratique.— Tu as eu de la chance, un père français, une mère anglaise, tu as même vécu en Espagne durant quelques années. Résultat, tu parles trois langues majeures, les doigts dans le nez.— Ce n’est pas évident de parler avec des doigts dans le nez, tu sais…— Andouille, va ! Malgré elle, malgré la bonne humeur ambiante, elle fronce les sourcils. Les parents, ses parents, ce n’est pas un sujet qu’elle aime évoquer, se souvenir par ricochet, même en parlant de ceux des autres. Elle penche la tête pour ne pas qu’il la voit ainsi. Elle fait semblant de s’absorber dans la contemplation des fleurs multicolores. Il pose sa main sur son épaule à demi-dénudée, elle sursaute un peu. Elle tourne la tête vers lui et lui sourit. Il se penche ...
... et, avec un naturel désarmant, il l’embrasse délicatement. Figée, surprise, elle se laisse faire. Leurs lèvres s’écartent, elle ne réagit toujours pas. — Tu étais un peu triste, j’ai voulu chasser tes idées sombres… Elle ne répond pas, le regardant au fond des yeux, toujours accroupie au sol. Carol ne sait pas bien ce qu’il doit faire maintenant. Est-ce le bon moment ? Lui, son domaine, ce sont les machines, des zéros et des uns. Ça, il connaît sans problème. Par contre, en femmes, c’est tout autre chose. En attendant, il pose un genou par terre pour mieux consolider sa position. — Embrasse-moi ! dit-elle simplement. Carol en reste tout interdit. Néanmoins, il entoure ses épaules de son bras, l’attire légèrement à lui puis pose ses lèvres sur les siennes. Elle répond à son baiser. Peu après, ils roulent enlacés dans l’herbe, elle sur lui, lui sur elle, sans que leurs bouches ne se séparent, se goûtant l’un l’autre, se dévorant mutuellement, voracement, éperdument, pour étancher, assouvir leur soif infinie juste après être sortis d’un long désert aride. Oui, il a soif, tant soif d’elle, elle a tellement faim de lui. Sans égard, il plonge dans son cou et embrasse sa nuque, ses épaules avec passion, elle se laisse porter par le courant, sentant la bouche enfiévrée poser de multiples marques brûlantes sur sa peau frissonnante. Peu après, son T-shirt blanc voltige dans les airs puis atterrit sans délicatesse parmi les fleurs. Frénétique, son nez plongé entre les seins, il couvre la ...