Le musée des curiosités
Datte: 21/01/2019,
Catégories:
ff,
frousses,
couple,
douche,
Oral
humour,
québec,
... en fermant la télé qui était restée allumée toute la nuit puis se rassoyant et replaçant négligemment son sein dans le pyjama. Elle t’a épuisé hier ?— Maudit vaudou ! répétai-je me sentant vraiment bizarre.— C’est qui, Tahina ? demanda Pierrette vivement intéressée. Marie lui raconta. — Ah ! fit-elle. Une Haïtienne, c’est pour ça qu’y parle de vaudou. Faudra me la présenter. Une petite friandise au chocolat, cela me ferait le plus grand bien. Déjà baisé avec une Noire, Marie ? Elles sont superbes. Ma femme me tâta le paquet à son tour le sourire aux lèvres sans répondre à sa tante. — Eh bien ! c’est rare ça, c’est même du jamais vu !— Jamais ? fit Pierrette étonnée.— Jamais, ma tante.— Tu devrais lui acheter du Viagra, Marie, y a passé cinquante ans, ton beau Paul, c’est l’âge. Ça ne peut pas nuire de toute façon, au contraire. Marie riait. — Maudit vaudou ! répétai-je me sentant vidé de toute substance. J’avais l’impression de flotter entre deux mondes. Elles se regardèrent avant d’éclater de rire et je leur racontai le petit épisode d’hier dans la salle de réunion sur un ton à faire bailler d’ennui le club des optimistes. Marie me fixa, main sur la bouche, retenant un gros fou rire. Pierrette aussi. Puisma blonde dit : — Y a qu’à toi que ça arrive, des choses comme ça, Paul.— Non ! affirma Pierrette.— Comment ça, non ?— Tu ne te rappelles pas ton vendeur debalayeuses, ma grande ?— Hein ? Non !— Ben oui, celui quitripait sur les shamanes et…— OK ! OK ! Ça vient de me ...
... revenir.— Non, mais c’était spécial, son affaire avec les baguettes de noyer et…— Pierrette ! la coupa Marie sur un ton qui n’admettait aucune réplique. La tante sourit en buvant du café tout en levant une main pour lui faire comprendre qu’elle avait bien reçu le message. — Bon, on va se doucher, dit ma femme en se mettant debout. Tu viens, Paul ?— Pas envie ! Elles se regardèrent vraiment étonnées. Marie plissa les yeux, se mordilla une lèvre puis enleva son haut de pyjama en souriant, leva les bras et secoua les épaules comme une danseuse de Baladi. Ses seins lourds et superbes en furent drôlement secoués. Mais aucune réaction de ma part. Je pris juste une autre gorgée de café en clignant des yeux comme un automate. — Eh bien ! fit Pierrette sérieuse comme un croque-mort. Là, c’est grave. Emmène-le chez le docteur au plus vite.— J’y vais avec Tahina aujourd’hui, chez le docteur vaudou, dis-je. Encore des rires. — Je peux venir ? demanda Pierrette les yeux vicieux. J’aime ça, le vaudou.— Oui !— Bon, fit Marie en renfilant son haut de pyjama, les joues rougies, mais sans le boutonner. Vous irez vous amuser après-midi, moi je vais me renseigner sur ce film d’horreur : qui le réalise, le scénario, les producteurs, etc. Mais là, on monte, Pierrette, j’ai un rendez-vous dans une heure. Mais la tante me regardait l’air vraiment navré. — Si on l’emmenait, ma grande, peut-être qu’à force de le frotter ça se réveillerait, son affaire, pauvre Paul qui bande pu. À nouveau des rires. — OK, ...