Origami
Datte: 31/01/2019,
Catégories:
hagé,
ascendant,
mélo,
nostalgie,
portrait,
... irrépressible, puis d’élan brisé contre une soudaine passivité. C’est vrai qu’un tel naufrage peut avoir quelque chose de terrifiant, juste après avoir frôlé le sublime. Une fois, une seule, je suis arrivée à transformer le silence terrifiant en sublime enlacement. J’avais eu envie de lui dès le premier regard. Plus précisément en découvrant ses fesses et sa démarche féline. Profondément troublée, j’ai provoqué la rencontre, et j’ai remporté mon trophée de haute lutte contre trois autres femelles déchaînées. J’avais juste envie d’un long et intense câlin. Envie de pur plaisir. Après de courtes présentations, et l’expression appuyée de mon désir pour lui, je l’ai emmené chez moi. À aucun moment je n’ai caché mon intention de profiter de lui pour découvrir des plaisirs inédits. Je le lui ai murmuré dans le creux de l’oreille, pour mieux le convaincre de me suivre. Je l’ai confirmé preuves à l’appui dans le taxi. Je l’ai souligné du balancement de mes hanches en montant l’escalier de ma maison et je n’ai laissé aucun doute sur mes mauvaises intentions, en balisant le chemin de la porte de mon appartement jusqu’à ma chambre à coucher avec mes habits retirés à la hâte. Au moment où je me suis retournée, entièrement nue, avide de déballer mon cadeau viril, les premières fissures sont apparues dans l’assurance de mon amant d’un soir. Il restait là, immobile, soudain contemplatif. J’ai dû le prendre par la main, puis par tout ce qui dépassait timidement de son superbe corps, pour ...
... arriver à mes fins. Docile, il s’est laissé aller entre mes bras. Après quelques préliminaires fort conventionnels, il m’a pénétrée, avec délicatesse à défaut de fantaisie. Je me sentais chienne jusqu’au bout des seins, prête aux plus sauvages assauts. C’en était apparemment trop pour lui. Face à une telle passivité, j’ai dû me démener pour arriver à m’offrir une acceptable volupté malgré son évidente inhibition. Je lui ai ensuite laissé contempler le meilleur de moi-même, sans pudeur, sans limite, avant de le faire jouir entre mes lèvres. Au moment où j’ai relevé la tête, la bouche remplie de son sperme épicé, il avait les yeux encore fermés, les traits crispés, la mine presque angoissée. Le reste de son corps était en revanche si beau, si attendrissant de fragilité. Et moi, j’avais encore si faim. Je me suis levée, j’ai allumé toutes les lumières de l’appartement, et suis revenue vers lui un verre de quelque chose de très fort à la main. Il a bu sans discuter, presque d’une traite. Je me suis assise à côté de lui en tailleur, nue, et j’ai attendu qu’il parle. Il m’a raconté ses peurs, ses envies de me rendre heureuse, ses réticences à me faire du mal, sa vision de l’harmonie entre un homme et une femme, sa perception du désir pur, du désir impur, du désir non partagé… Lorsque ses silences ont commencé à durer, j’ai reprécisé patiemment qu’il n’était là que pour me faire du bien, sans que le contrat cul contienne de clause cachée. J’ai ajouté pour le rassurer que la porte ...