1. Moi, Daniel, SDF


    Datte: 02/02/2019, Catégories: fh, pénétratio,

    ... évident : par internet. Cela a dû lui prendre du temps de me retrouver. Mais si elle s’avise de m’importuner à nouveau, je… je ne sais pas ce que je ferai, mais je tenterai de lui faire mal, bien qu’en mon for intérieur je préférerais lui faire du bien. Je rêve de la baiser, en faire une maîtresse docile. C’est à cause d’elle que je suis parti ; ce n’est pas grave. Mais surtout j’ai abandonné Anne, qui en a probablement souffert. Je m’endors très tard et fais des cauchemars, voyant Anne noyée, Nancy ricanant sur le bord. Le vendredi, je rumine toute la journée cet incident. Ma nuit est à nouveau agitée. Comme à l’ordinaire, le samedi matin je fais mes courses, prépare mon repas. Soudain, on sonne à la porte. Un copain, une fille que j’ai draguée ? Je vais ouvrir : Anne. La surprise me fige, je reste sans voix. — Est-ce que je peux entrer ?— Euh… oui, naturellement. J’aurais dû la repousser ; les ennuis vont recommencer. Après Nancy, Anne. La première a trouvé mes coordonnées et elle envoie l’autre au contact. — Je peux t’embrasser ?— Oui. Et nous nous posons un baiser sur la joue. — Je dois te surprendre, tu ne m’attendais pas.— Oh non, je n’ai pas réfléchi que si Nancy m’appelait c’était pour vérifier mon adresse, et elle t’a envoyée.— Non. Nancy ignore que je viens, ne m’a pas donné ton adresse, ne m’a même pas dit qu’elle t’avait appelé.— Mais alors… ?— Jeudi soir, je l’ai entendu téléphoner et avoir une discussion dans laquelle le mot Daniel était prononcé. Elle a ...
    ... raccroché, elle avait l’air triste. J’ai cherché sur le combiné le dernier numéro appelé et je l’ai noté. Je n’ai pas voulu téléphoner, me doutant que tu refuserais de me parler. Il m’a été facile de trouver ton adresse. Alors, j’ai décidé de venir.— Oui, mais pour quelle raison ?— Lorsque j’ai découvert ton départ, j’ai été abasourdie, et surtout désespérée. J’ai compris que tu avais entendu notre conversation. Et le plus terrible, je me suis rendu compte que ce que Nancy disait était une suite logique. Et encore ignorait-elle que nous étions amants.— Elle a dû être heureuse de mon départ.— Son copain, oui. Quant à elle, je ne sais pas. Elle a gardé le silence pendant quelques jours ne répondant que par monosyllabes. Et nos relations ont changé. Pendant quelque temps, elle m’a manifesté une certaine froideur. Mais elle a probablement jugé qu’elle avait fait une erreur et c’est pour cette raison qu’elle te recherchait.— Je regrette d’être intervenu dans votre vie ; je vous ai séparées.— Mais si tu ne m’avais pas sorti de l’eau, nous l’aurions été définitivement.— Et que comptes-tu faire ?— Je suis juste venu me justifier, et surtout prendre de tes nouvelles.— Tu n’as rien prévu pour midi ?— Mais…— Tu restes ici, je t’invite, nous pourrons discuter. Seulement, le repas risque d’être un peu léger. Nous avons parlé en mangeant, de notre santé, de ma situation. Volontairement, je n’ai pas fait allusion à Nancy. Mais durant tout ce temps je me suis aperçu que je tenais encore à Anne, ...
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