L'ange et le démon...
Datte: 09/02/2019,
Catégories:
fh,
amour,
volupté,
init,
... lèvres aux siennes, je faisais de grands gestes dans son dos pour disperser la foule qui se massait de plus en plus. Et si ma moralité ne m’avait pas rappelée à l’ordre je crois bien que je l’aurais aimée sur le trottoir, sur ce lit de roses, au milieu de cette foule. C’est très naturellement que nos bouches se sont unies, charnellement soudées. Ses lèvres étaient… mmmh… soyeuses, charnues, voluptueuses. Sa langue, pointue, fouineuse, douce. Ses dents, lisses et régulières. Son haleine sentait l’iode, le varech, la mer. Son bout du nez, froid me chatouillait la joue et m’envoyait de friponnes décharges électriques jusqu’au bout de mes doigts qui s’électrisaient au contact de son corps. J’aurais continué à l’embrasser ainsi jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au bout de ma vie, mais il lui fallait aussi respirer, reprendre son souffle et elle a lâchement profité d’un de ces instants pour me murmurer à l’oreille : — Viens, partons, j’ai envie de plus… L’invite ne pouvait se refuser et nous avons abandonné là, au milieu du trottoir un amoncellement de roses, sans oublier d’en prendre une et nous avons grimpé dans un taxi en maraude. Dans le taxi, nous avons rapidement opté pour la solution de « Allons chez moi, je n’habite pas loin… ». Elle s’est blottie contre mon épaule et titillait mon oreille du bout de sa langue en ne cessant de me dire : — Tu es fou ! Jamais, j’ai rencontré un type dans ton genre… Sa langue, ses paroles, la chaleur de son corps, le friselis de ses cheveux, ...
... son odeur, tout m’excitait chez elle. Et, dans ce taxi, il m’a fallu faire un effort surhumain pour me conduire sagement et ne pas lui sauter dessus, sur la moelleuse banquette. Après quelques détours, occasionnés par les sens interdits, le taxi nous a enfin déposés au pied de mon immeuble, sur une des plus petites places de Paris. Ensuite, nous avons dû grimper, à pied, trois étages pour atteindre mon Eden à moi : un ancien studio d’artiste. Alors, sans lui laisser le temps de s’extasier ni de faire le tour du propriétaire, j’ai repris mon étreinte, là où je l’avais laissée sur le trottoir. Tout en l’embrassant, je pressais contre moi son corps de liane. Fin, nerveux, souple et chaud. Non pas chaud, brûlant ! En quelques minutes, sa température semblait avoir décuplé. Elle se collait à moi, dandinant du ventre et des hanches contre mon bas-ventre et me transmettait son feu. Mes mains glissaient sur la robe, la remontaient haut sur les cuisses et les fesses. Mes doigts s’électrifiaient au contact de ses bas de soie, de la peau de pêche de ses cuisses nues, de l’élastique de ses jarretières, du doux et fugace contact avec sa culotte. Par un tour habile, je me décollais d’elle et la faisais pivoter. Sa danse lascive et érotisante s’accentuait. Maintenant, elle frottait avec ses fesses, nues, contre mon sexe en érection. Mes mains, plus libres, pouvaient mieux explorer son corps, son intimité. Ma main rencontrait quelques poils doux, exotiquement taillés en une toute petite bande ...