L'ange et le démon...
Datte: 09/02/2019,
Catégories:
fh,
amour,
volupté,
init,
... qui laissait une intimité glabre. Ses lèvres pendaient à peine au milieu de son entrejambe. Du bout des doigts, je tentais d’accrocher son clitoris, minuscule bouton ultrasensible qui lui faisait taper des fesses contre mon ventre à chacun de mes légers attouchements. Mon autre main excitait ses seins. Deux masses un peu lourdes aux bouts déjà en érection. J’entendais son souffle devenir ahanant et sifflant. Son ventre se faisait plus roulant sur mes hanches et elle avait calé entre ses fesses mon sexe pour lui infliger un massage qui me mettait la tête à l’envers. Ses deux mains, retournées sur mes fesses, s’ingéniaient à rythmer un mouvement copulatif des plus osé. Mon doigt massait son clitoris tout en écartant ses lèvres et cherchait à récupérer un peu de son humidité pour mieux glisser sur toute son entrée intime. Ce massage devait lui convenir, car à chaque nouvelle intrusion, de petits cris de plaisir ajoutés au furieux roulis de ses hanches et de ses fesses, me laissaient entrevoir une jouissance prochaine. Celle-ci est arrivée d’un seul coup. Elle m’a plaqué contre elle, par derrière, s’est tétanisée, hurlante et suffocante. En même temps, elle me coinçait la main entre ses cuisses, m’infligeant une douloureuse immobilisation. Après quelques secondes, ses muscles se sont détendus et elle s’est tournée vers moi, glissant entre mes bras, en un tour de main elle a sorti mon sexe du logement de mon pantalon pour le laper à petits coups de langue, puis l’emboucher. ...
... La chaleur de sa bouche, le contact de ses doigts sur ma hampe excitée, la pointe coquine de sa langue sur mon bout tout irrité de plaisir, me faisaient tourner la tête. Il était impératif que je me contrôle pour pouvoir l’honorer comme je le souhaitais, pour rendre hommage à son corps de déesse. Avec force, j’arrivais à m’arracher à l’étreinte de sa bouche pour la coucher en travers du canapé et la pénétrer lentement afin de profiter de chaque millimètre de son fourreau d’amour. Cette nuit-là, nous avons fait l’amour plusieurs fois. Elle était chatte et tigresse, elle était chienne et tendresse. Nous étions épuisés quand les premières lueurs de l’aube parisienne sont venues nous cueillir dans les draps froissés d’un lit qui avait servi de champ de bataille. Depuis quelques minutes, elle reposait, le visage rasséréné, au creux de mon épaule, le sein encore palpitant de ses derniers émois. Moi, j’avais les reins en compote, les jambes en flanelle. Mais j’étais heureux. Épuisé, mais heureux. Même à demi-mot, nous ne l’avions pas évoqué, nous n’en avions pas parlé. Pourtant, l’un comme l’autre nous savions alors, qu’au soir venu de cette rencontre, nous serions ensemble, roulant nos corps, emboîtés l’un dans l’autre dans de formidables étreintes qui se termineraient tard dans la nuit ou tôt le matin après un bouquet final digne des plus beaux feux d’artifice de la capitale. Et que cela pourrait durer, encore et encore… et toujours. Le démon de l’amour m’avait totalement et ...