1. La fin du Vladimir Monomaque


    Datte: 28/02/2019, Catégories: h, fhhh, bateau, Masturbation mélo,

    ... deux jeunes femmes. ____________________ Juillet ; la chaleur grimpe. Les autorités ont passé la consigne d’aérer et hydrater nos aînés autant que possible. Comme s’il était besoin d’une directive ! C’est également une période où Caro et Annick multiplient et allongent les journées de labeur, jusqu’à dix, douze heures et plus. Jeunes, célibataires sans enfants, elles ont le profil pour être désignées volontaires. Ce n’est pas pour le plaisir ni pour l’argent qu’elles font deux journées en une ; il s’agit de faire face à l’urgence et combler les trous suite aux absences imprévues. C’est précisément le cas le 14 juillet ; la journée a été rude. Deux filles ont trop fait la noce au bal de la veille. Résultat : conduite incertaine, voiture dans le décor. L’une est à l’hôpital, salement amochée, et l’autre est encore trop choquée pour assurer son service. Les employées d’astreinte, dont Annick et Caro, se débrouillent pour faire au mieux afin qu’aucun client ne pâtisse de la défection intempestive. Au terme de cette journée, Annick et Caro sont épuisées. Il est tard. Elles viennent de rentrer quand on sonne chez elles. Fatiguée, Caro grogne mais ne s’en extrait pas moins de son fauteuil pour aller jusqu’à l’écran du visiophone. Ivan, Grisha et Feodor sont à la porte d’entrée au rez-de-chaussée. — Laisse-nous entrer ; on a des problèmes. Je te raconterai, bafouille Ivan via l’interphone. Caro est indécise, mais Annick rapplique et intercède pour son homme. Elles vont évidemment ...
    ... déroger à la règle. Annick est soulagée, Caro agacée, mais au-delà de leurs humeurs du moment il y a l’anxiété qui envahit jusqu’à museler les autres sentiments. Elles attendent les explications, mais pressentent déjà les ennuis. Elles seront servies : il y a eu bagarre dans un bar de la ville ; un blessé par arme blanche est aux urgences. La police recherche les coupables. Les marins ne sont pas innocents. — Je te jure que j’ai rien fait. C’est parti en vrille. Ce con de Luka a sorti son couteau, se défend Ivan en regardant Annick comme le ferait un chien battu. Luka est un membre de l’équipage, un Russe originaire de Samara. Les causes de la bagarre sont confuses et probablement idiotes, comme souvent. La mêlée s’est généralisée et a tourné à l’aigre. Tous ont fui quand la police a rappliqué. Ils étaient sept membres de l’équipage duVladimir Monomaque présents dans le bar. Après la débandade, trois se sont regroupés et sont venus se réfugier allée de Tourny ; les quatre autres ont essayé de regagner directement le bateau. En vain : la police a déjà bloqué les accès. — Impossible de passer, la police fait barrage, on peut venir chez toi ? implore Misha depuis son mobile. Le ton est presque suppliant. Caro pressent un début de panique ; elle n’est pas mécontente de rendre service à Misha, mais quand même… Outre l’officier en second, il y a Luka, l’homme au couteau, Sasha, l’amoureux transi, et Lev, le maître d’équipage. Beaucoup de monde ! La jeune femme inspecte son logement ...
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