1. retour de vacances (1)


    Datte: 19/08/2017, Catégories: Divers,

    ... avoir parcouru lentement chacune de mes lèvres gonflées, et osé s’aventurer à l’entrée de mon petit trou. Il me découvre et déjà il me connaît, sachant s’y prendre pour que je lui donne tout de moi, ou plutôt, ayant su y faire pour tout s’approprier. Il me broute et je me sens me cambrer, rouvre un instant les yeux et, toute à ce transport, ne réalise la présence de Philippe que quand je les ai déjà refermés. Philippe ! Philippe qui n’existait plus, qui n’existe plus. Philippe aperçu furtivement, qui me regarde, appuyé sur le montant de sa portière, et dont j’ignore ce que signifie l’expression de son visage. Peur et impuissance face au gaillard qui joue de moi ? Fascination de me voir aussi salope ? Je lui avais pourtant montré comme je savais faire usage de mes charmes pour plaire à un homme…Me savais je moi-même aussi salope ? Voilà que je suis en train de vivre un moment délicieux dont il est exclu, juste devant lui, un moment comme je n’en ai jamais connu d’aussi bons et comme j’ignorais qu’il puisse y avoir, où vos désirs les plus inavouables soient exécutés, dépassés, avant même que de les avoir exprimés. Cet homme m’a comprise, il me connaît. Il m’offre un festival de volupté, comme jamais Philippe ne m’en a fait connaître…Si j’ai réussi à le pousser au vice, jamais il n’a eu ni cette force ni cette douceur avec moi, et je l’en crois bien incapable…Il n’en aurait que plus encore que ce que je lui ai donné, il aurait eu ce que je donne maintenant à mon bel inconnu : ...
    ... tout, sans calcul ni retenue. D’un coup de langue, Philippe a quitté mes pensées et mes doigts se crispent dans la crinière de mon bel inconnu, dont je souhaite l’assaut final, bien trop timide pour l’exprimer, et surtout bien incapable entre les petits cris de surprise et les râles de contentement qu’il m’arrache. Ses mains m’abandonnent un instant pour une nouvelle fois venir me soulever. Il me retourne sur le capot, mais il est aussi brutal qu’il était tendre un instant auparavant : il m’y plaque de sa large main dans mon dos, le capot clonque et ma peau nue découvre la chaleur du métal chauffé par le moteur. Surprise, je cherche à m’agripper et j’attrape un essuie glace quand il vient se coller entre mes fesses et me faire goûter de sa queue. Quoique désemparée par sa soudaine brutalité, je suis brûlante et me surprend à l’encourager : « allez, viens me mettre, salaud, je suis ta petite pute ! ». Ai-je jamais parlé ainsi à un homme, à un inconnu a fortiori ? La joue collée au capot, je respire trop fort et fais souffrir le martyr au pauvre essuie-glace quand il me pénètre, fort et sans ménagement, à la limite de la douleur, de ce qui serait de la douleur si je n’étais pas si excitée, et je cherche Philippe d’un regard perdu, éperdu, pour m’excuser par avance de mon abandon sans résistance. Difficile de garder les yeux ouverts, ou au moins d’enregistrer ce que je vois, mais j’ai le temps de constater que Philippe est passé devant la portière, juste à mon côté, et qu’il a sa ...
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