Le nouveau chef
Datte: 27/03/2019,
Catégories:
f,
fh,
Collègues / Travail
hotel,
amour,
cérébral,
conte,
... malade. À 18 h, je range mon bureau. Je pars le lendemain pour deux jours sur Paris. Au moment où je sors du bâtiment, Roland m’interpelle. — Tu vas sur Paris demain ?— Oui, pourquoi ?— Anne est en arrêt donc je monte avec toi là bas. Tu partages ton taxi avec moi pour aller à la gare demain matin ?— Si tu veux. Je prends le train de 7 h, le taxi vient à 6 h 30.— Ok, je serais là. Pourquoi ne me parle-t-il pas de ce qui s’est passé entre nous ? C’est avec cette question en tête que je rentre chez moi. À 5 h30, mon réveil me rappelle que j’ai un train à prendre. Je file sous ma douche, m’habille et me prépare à prendre un petit déjeuner lorsqu’on sonne. — Ça te dit de partager un petit déjeuner avec moi ?— Ok, monte ! Roland entre, pose le sachet de viennoiserie sur la table. Je lui sers un café. Nous déjeunons en silence. Je me lève pour débarrasser. Il nous reste un quart d’heure avant que le taxi n’arrive. Une fois que j’ai lavé les tasses, il me prend par la taille, me plaque contre le mur et m’embrasse à m’étouffer. Il cesse le temps de me dire : — J’ai trop envie de toi. Et reprend de plus belle. Il est sauvage dans son baiser. Plutôt que de m’en trouver dérangée, cela m’excite. Le taxi est arrivé. Nos lèvres se détachent et la vie reprend son cours. Dans le train, nous sommes assis l’un à côté de l’autre. À cette heure-ci, il n’y a jamais beaucoup de monde. Notre wagon est quasi vide. Je profite toujours du trajet en train pour dormir un peu, surtout lorsque je pars si ...
... tôt. Roland profite de cette intimité pour poser sa main sur ma jambe. Sa bouche s’empare de la mienne et j’oublie où nous sommes. Il réussit à faire de moi ce qu’il veut. Lorsqu’il glisse sa main sous ma jupe, je le laisse faire. Nous sommes aux beaux jours, je ne porte ni bas ni collant. Il ne se gêne donc pas pour infiltrer mon shorty. Un long murmure de bonheur m’envahit. Il écarte légèrement mes jambes pour entrer en moi sans gêne. Tout en m’embrassant, il fait glisser un doigt en moi. Je jute sur son doigt. Il ne peut ignorer le bonheur qu’il me procure. Mon corps réagit vite à sa caresse. Il prend ma tête, la place contre son cou et me murmure à l’oreille : — Jouis à mon oreille. Il me doigte de plus en plus vite. Lorsque je me sens partir, j’approche ma bouche de son oreille et il entend mon souffle s’accélérer. Je sursaute lorsqu’une voix claironne dans les hauts parleurs que nous arrivons à Paris. J’ai tout simplement rêvé. Ça m’a semblé si réel ! Roland me regarde et me dit : — Je ne sais pas de quoi ou à qui tu rêvais pendant ta petite sieste, toujours est-il que tu avais l’air d’y prendre plaisir. Mon Dieu, je deviens folle, je fais des rêves érotiques à ses côtés maintenant ! Pris dans notre travail, la journée passe vite. Nous avons dîné ensemble pour parler boulot. À la fin du repas, Roland me dit : — Allez ! On ferme nos dossiers et on ne pense plus boulot jusqu’à demain. J’acquiesce car ces journées en extérieur sont intenses. — Je vais aller me coucher, lui ...