1. La copine de ma copine


    Datte: 07/04/2019, Catégories: fh, Oral pénétratio,

    J’avais connu Salma quelques mois avant l’incident. C’était à l’automne. Jusqu’au printemps qui avait suivi, je lui rendais visite dans l’appartement qu’elle occupait au fin fond du quartier de l’espoir (le désespoir lui siérait mieux !). Elle me préparait un modeste dîner que je mangeais en hâte, puis nous remplissions le cendrier et nous faisions l’amour en écoutant la radio ou la télévision. Le lundi soir, sa soirée de repos, on se promenait dans le centre-ville ou sur la corniche du lac de Tunis, puis nous prenions un thé dans un café branché ; s’il faisait beau, on s’installait sur la pelouse et on contemplait le ciel. Elle restait silencieuse, et me regardait avec un léger sourire qui me laissait perplexe, car je ne savais pas vraiment si elle était heureuse ou malheureuse. De retour à l’appartement, je l’enlaçais longuement. Je faisais monter en elle la flamme du désir, je l’embrassais, puis je m’agenouillais, je frottais mon visage contre son ventre, je lui léchais les cuisses lisses, puis je lui mangeais la vulve : j’adore son goût salé. Après, je l’amenais au lit, je la couchais sur le ventre. C’est comme ça qu’elle aime se faire prendre, comme par surprise. C’était moi qui choisissais le bon moment pour l’empaler. Je pouvais aussi faire durer son attente, je pouvais lui murmurer une petite histoire cochonne des mille et une nuits, je pouvais mettre un doigt dans sa fente ou la laper avec ma langue. Puis je la pénétrais sans prévenir, et la serrais aussitôt. Elle ...
    ... poussait son corps contre moi, et elle criait en se sentant remplie. Quand j’arrivais à la bonne amplitude et que nos corps se mettaient à se balancer de concert, elle terrait son visage dans l’oreiller pour étouffer ses gémissements. Je la faisais jouir et je jouissais en elle, puis je l’embrassais dans le cou et je lui disais : « Je t’aime. » Malheureusement, mon bonheur fut de courte durée ; le geste stupide de Mokhtar, qui a provoqué ma réaction irréfléchie, m’a gâché un bonheur qui augmentait de jour en jour. Mais depuis la nuit de mon internement, il ne me fut plus possible d’envisager la vie sans Salma. J’ai passé trois ans à ressentir son amour comme une masse d’air à l’intérieur de moi qui gonflait de jour en jour. ---oooOOOooo--- Enfin je suis libre. Enfin le jour et la lumière. Il fait chaud. L’air est lourd et plein de poussière. Un gardien m’a remis mes souliers et mon jean, un autre m’a conduit en me tenant le bras, puis il m’a lâché devant la porte, comme on lâche un vieux chien à côté d’un dépôt d’ordures. Je marche cent mètres sous le soleil brûlant, j’arrive au portail de sortie, coiffé de barbelés, gardé par des sentinelles armées. Dehors, il n’y a personne. J’avance vers la ville, avec les pieds qui frémissent et le cœur qui bat. J’ai à faire deux heures de marche : je n’ai même pas de quoi payer un taxi. Je goûte à nouveau la vie sans les barreaux ; je retrouve les bagnoles, les maisons et les boutiques, les badauds, les gueules de bois. Tous ceux que je ...
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