1. La copine de ma copine


    Datte: 07/04/2019, Catégories: fh, Oral pénétratio,

    ... que les cafés : j’en ai marre d’être mal traitée par les patrons et les clients. Elle regarde son portable, certainement pour chercher l’heure. Il est un peu moins de midi. — Et Salma ?— Plus aucun contact, un mois après le déménagement.— Même pas au téléphone.— Elle ne répond plus à son numéro. Je le savais, car depuis six mois je n’arrivais pas à la joindre. — Elle bosse ?— Certainement, mais je ne sais plus où !— Au bar ?— Non, elle n’y est plus. Je ne sais vraiment pas où elle est.— Et Mokhtar ?— Je ne l’ai pas vu depuis ce jour. Je réfléchis rapidement à ce qu’elle m’a dit. À vrai dire, je n’ai aucune raison de ne pas la croire. Fatma et Salma travaillaient dans le même bar trois ans plus tôt, quand j’avais planté un canif dans le bras de Mokhtar. Il avait passé sa main sous la jupe de Salma alors qu’elle lui servait une bière. Je buvais tranquillement un verre et j’observais Salma qui faisait le tour des clients lorsque c’était arrivé. J’avais frémi à l’instant ; j’étais devenu une grande bouilloire et j’étais trempé de transpiration. Je sentais la sueur poisser les paumes de mes mains. Je ne voyais plus rien de clair, à part Mokhtar. Tous les hommes et les meubles tournaient autour de lui et se mélangeaient. J’entendais un bourdonnement aigu, et les gens qui pouffaient de rire. C’était un tout petit couteau suisse : je ne risquais pas de le tuer. Un petit geste, alors que j’étais un peu aigri. Trois ans pour ça, je n’arrive pas à le gober. Fatma retourne dans la ...
    ... chambre et ressort dix minutes après, habillée d’une robe noire qui lui arrive aux genoux. Légèrement décolletée, elle souligne de légères rondeurs. Elle a ramassé ses cheveux en boule derrière sa tête, mis du rouge à lèvre et un léger noir autour de ses yeux. Comme ça, elle me rappelle vaguement Salma. Mais je n’ai pas pu la dévisager plus longtemps, car elle va directement dans la cuisine. — Je te prépare quelque chose à manger, me dit-elle en passant devant moi, exhalant un petit parfum subtil.— Ce sera gentil de ta part.— Arrête, c’est rien. Elle s’éclipse dans la cuisine ; j’entends tinter quelques ustensiles. — Tu peux rester ici un ou deux jours, cela ne me gêne pas, jusqu’à ce que tu retrouves Salma, me dit-elle de la cuisine.— Oh merci, vraiment ?— Je vais te laisser un double des clés ; juste un peu de discrétion : tu sais ce que pensent les gens ici d’une fille qui vit toute seule.— Oui, je sais. Elle me fait une omelette que je mange comme un affamé. — T’as vraiment faim, me dit-elle en s’asseyant devant moi, en croisant les jambes. Un long couloir s’ouvre sous ses cuisses ; je crois apercevoir sa culotte. Elle sort un paquet de cigarettes d’un petit tiroir et ramène un cendrier. Elle me propose une cigarette, que j’accepte. Nous fumons en silence, en projetant la fumée. Elle regarde son portable. — Il faut que j’y aille, dit-elle. Elle prend un sac à main, enfile ses chaussures, puis me jette une clé. — Je te laisse le paquet de cigarettes, me dit-elle ; puis elle sort ...
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