Pénétration illégale - Histoires de Sexe

Pénétration illégale

... Dis-moi ce qui ne va pas. Émue, je pousse un soupir et niche ma tête contre son épaule. Après un instant d’hésitation, Wil caresse à nouveau mes cheveux, me laissant le temps de me détendre. — Il y a trois semaines, commencé-je, j’étais en train de déconner au téléphone avec Rafe. Je ne sais pas pourquoi c’est venu dans la conversation… enfin, d’un seul coup, il me fait comprendre que… que… qu’il… Je m’interromps, et nerveusement, secoue la tête. Wil me presse contre lui, comme pour me montrer que je peux continuer, qu’il peut tout entendre. J’aimerais bien que ce soit juste ça, l’appréhension de me confier à lui. Mais non. C’est que les mots me brûlent les lèvres, la gorge… le cœur. Et me ravagent. — Qu’il ressent de l’amour pour moi, terminé-je dans un souffle. Et je fonds en larmes. Wil relève mon menton d’un doigt, avec douceur, et rive ses yeux aux miens. — Ce n’est que ça ? s’étonne-t-il. Il t’aime ? Ben… c’est super ! Je m’écarte brusquement de lui. — Mais non, tu ne comprends pas ! m’écrié-je, empourprée. Je ne l’aime pas, moi ! Voilà ! Je ne l’aime pas, il ne m’inspire rien d’autre qu’une profonde amitié… c’est ça, qui ne va pas ! Wil a l’air perplexe. — Ah.— Oui… ah ! répliqué-je en me passant une main fatiguée sur le visage. Méditative et abattue, je considère ma tasse, soudain écœurée par le breuvage. Puis d’un geste machinal, je sors mon portefeuille de mon sac, et jette un billet tout froissé sur le comptoir. — Tu veux t’en aller ? s’inquiète Wil.— Oui. Je ne ...

... sais pas où dormir ce soir. Il faut que j’appelle Sandra pour lui demander si elle peut me prêter son canap’. Si son mec est là, ça sera niet.— Et ta voiture ? insiste Wil, et je vois bien qu’il se sent de plus en plus perdu par mes révélations.— Je suis venue en train, Wil, réfléchis… bon, il faut que j’y aille.— Non mais… non, attends, je peux te prêter le canapé, moi, suggère Wil en me retenant par le poignet. Ou… Je le dévisage. — Ou quoi ? demandé-je, le cœur battant. Autour de mon poignet, ses doigts sont chauds. Je ne sais pas si Wil a conscience de l’accélération de mon pouls, juste là sous sa paume. J’espère que non. — Ou… mon lit, souffle Wil dans un sourire en biais. Enfin, ce que tu veux, c’est toi qui choisis. Je ne dis rien. Les yeux distraitement posés sur sa main qui me retient toujours. — Je ne sais pas, dis-je d’un ton tellement bas que Wil se penche vers moi pour m’entendre. Je… j’aurais l’impression de le trahir.— Trahir qui ? Ton copain Rafe ?— … Oui.— Mais tu lui as dit la vérité ? N’est-ce pas ?— Oui… je lui ai dit, confirmé-je avec tristesse. Nouveau soupir. Je me juche sur le tabouret que je viens de délaisser, et saisis la main de Wil pour la glisser dans la mienne. Il la presse entre ses doigts, je vois bien qu’il a de la peine pour moi. — Écoute, il sait pour nous. Je veux dire… m’embrouillé-je. Il sait que nous avons couché ensemble. Wil fronce les sourcils. Il se demande sans doute où je veux en venir. — Tu le lui as dit ?— Non, pas du tout.— ...