Pénétration illégale
Datte: 09/04/2019,
Catégories:
fh,
copains,
amour,
mélo,
fantastiq,
amourdram,
regrets,
... fois ce soir, j’ouvre le clapet de mon téléphone, sachant pourtant pertinemment que personne n’a appelé. Que dalle, évidemment. Morose, j’observe Wil qui s’agite dans son appartement comme une abeille dans sa ruche. — Tu fais quoi ? demandé-je d’un air abattu.— Je prépare mes affaires pour demain… J’ai cours à 13 heures.— Ah.— Pourquoi ?— Je croyais que tu faisais des trucs pour être aux petits soins avec moi…— Voyez-vous ça ! Et pourquoi pas te préparer une bouillotte pendant qu’on y est ? se moque-t-il gentiment. Je vais riposter quand je vois qu’il en tient une, de bouillotte ! Je lui souris. Il vient me rejoindre et nous nous réfugions frileusement sous les draps. Le canapé ne servira pas ce soir… Nous parlons longtemps. À voix basse. Dans la chaleur des couvertures et de nos corps entrelacés, ses lèvres frôlent les miennes, comme par mégarde. Je frissonne. Je regarde Wil droit dans les yeux, mais ne parviens pas à déchiffrer son regard. Sa bouche effleure à nouveau la mienne, avant de s’y épanouir en un baiser hardi. Une chose en entraînant une autre, je me retrouve bientôt nue tout contre lui. Il écrase ma bouche de baisers farouches, provocants. Je réponds mollement à ses baisers. Mon corps se laisse envahir par les caresses audacieuses de ses mains… puis par la douceur humide de sa langue, entre mes seins, sur mon ventre, entre mes cuisses. Je gémis faiblement. Nous faisons l’amour, lentement. Prenant le temps de nous regarder, de nous embrasser. Malgré toute sa ...
... bonne volonté, je ne jouis pas. Je ne peux pas. Je n’ai plus le feu en moi. Ce feu que Rafe recherchait tant dans mon cœur ; ce feu dont Wil, à son tour, était en quête dans mon regard. C’est comme si j’étais éteinte. Quand vais-je enfin me ranimer ? C’est dans la torpeur retrouvée, quelques temps plus tard, que je lui chuchote ces quelques mots : — Tu ne l’as pas trouvé bizarre, l’homme dans le coin du café, à droite de la porte ?— Hummmhein ?— L’homme dans le coin, près de la porte. Au café. Brun, une quarantaine d’années. Tu ne l’as pas remarqué ?— T’hallucines ma cocotte. C’était pas un mec mais une blonde sculpturale avec des seins comme des obus… Je me suis même demandé ce que tu avais bien pu lui dire. Elle était lesbienne ou quoi ? Je prends le temps de digérer ce curieux discours. — Tu me vannes ou quoi ? finis-je par demander, perplexe. C’était un mec. Je lui ai parlé…— Pas du tout, trésor. C’était une blonde, pas un type. Arrête le chocolat chaud… Wil rigole de sa blague foireuse, le visage enfoui dans mon cou, et sa main au creux de mes cuisses. Je ne dis rien. Je ne sais plus quoi dire. Est-ce que j’ai rêvé ? Quand même, je ne suis pas atteinte au point de confondre un quadragénaire bizarroïde avec une blonde à forte poitrine ? Puis je me pose de sérieuses questions sur les habitudes de vie de mon ami/amant. On sait jamais, des fois qu’il se soit mis à sniffer de la colle… J’ai vu un homme. Il m’a parlé. Et m’a affirmé que j’étais maudite. Comme ça, comme en parlant ...