Monstrueuse - Rencontres du troisième type
Datte: 24/04/2019,
Catégories:
fh,
laid(e)s,
amour,
... J’ARRIVE, UNE SECONDE ET J’ARRIVE (Puis se tournant vers moi). Si je m’écoutais, je resterais jusqu’à plus soif avec toi, jusqu’à ce qu’elle ne vienne me chercher et qu’elle me tire par les cheveux jusqu’en bas (Et elle éclata d’un rire joyeux tout en se blottissant contre moi). Moi qui doutais au départ de ton amour… mais comment ai-je fait pour vivre sans toi ?— Jamais je ne voudrais me séparer de toi. Un dernier baiser, plus calme, mais tout aussi profond… — Je dois y aller mon amour, je t’aime, je pense à toi t-r-è-s, t-r-è-s, F-O-R-T (En appuyant très très fort sur ces derniers mots) Et elle s’en fut comme une gazelle en descendant les escaliers quatre à quatre, se retournant une toute petite seconde pour que je lui envoie un dernier baiser. Quelle aventure ! J’en étais encore tout retourné, la tête dans les étoiles, quand je vis Philippe gravir lentement les escaliers et émerger tel un pacha. Mince, je l’avais presque oublié celui-là… — Tu n’as pas l’air dans ton assiette ?— Oh si, ça va, ça va très bien.— Ce n’est pas notre dossier qui te rend malade au moins ?— Non, t’inquiète— Parce que, pour ce dossier, j’ai un plan béton, j’te jure, ça va être cool. Une de mes amies est tombée sur le même sujet il y a 2 ans… Et en plus elle n’était pas dans la même fac, ni même dans la même ville. J’te jure, y-a aucun risque, il suffit de recopier. On fait moit-moit ? Et le beau Philippe de s’installer profondément dans son siège en se mettant un vieux Pink Floyd de derrière les ...
... fagots. — Et si on s’en roulait un p’tit pour se donner du courage ? Nous étions en train de pomper comme des malades le digne travail de nos ancêtres de la façon la plus studieuse qui soit, c’est à dire en fumant un pétard. Mais avec Philippe, les bonnes résolutions ne duraient jamais bien longtemps. Et il y avait toujours moyen de se… distraire. — Tu ne connais pas la meilleure ?— Non ?— Ma sœur est amoureuse.— Tu blagues ?— Non, sérieux, j’te jure, elle est comme une folledingue. J’ai essayé d’en savoir un peu plus en discutant avec sa copine mais… secret bien gardé, tu connais les nanas. Elle m’a quand même avoué qu’Annick était « probablement » amoureuse.— …— Tu te rends compte ? J’me demande bien qui pourrait être amoureux de ça ? Pauvre fille, elle doit encore être en train de se faire des idées, elle est en plein délire. Quand elle va revenir à la réalité, ça va lui faire tout drôle, elle va encore nous péter les plombs. — Bof, c’est de son âge d’être amoureuse.— T’es con ou quoi ? Qui voudrait d’un boudin pareil ? C’est même pas un boudin, c’est un MONSTRE ? T’as vu la tronche qu’elle a ! Il faudrait qu’elle tombe sur un aveugle, et encore. J’avais la nausée. Je ne sais pas ce qui me retenait de gerber sur ce connard. — Ecoute, je dois rentrer, j’emmène le début, je finirai chez moi— Comme tu voudras ! T’aurais pu rester dîner avec nous.— Ce sera pour une autre fois (Ai-je eu du mal à ajouter) Maintenant que j’étais debout, j’étais vraiment malade. Je titubais presque. ...