Cousine
Datte: 28/04/2019,
Catégories:
Accouplements Érotiques,
Je rêvais que Geneviève et moi faisions l'amour furieusement. Elle était montée sur moi, remuant son bassin avec une passion que je ne lui connaissais pas, tandis que je tenais ferme ses seins lourds. En fait, pour une fois, elle paraissait aussi affamée que moi et lançait des cris gutturaux. Mon rêve paraissait si vrai, si intense et j'étais sur le bord de l'orgasme... L'idée que ma blonde était partie pour trois semaines en Ontario pour apprendre l'anglais me fit soudain me réveiller. Pourtant une femme me chevauchait dans l'obscurité, prenant son plaisir de plus en plus fort. Sa silhouette mince se distinguait à peine dans la pénombre. Ses jambes musclées m'enserraient comme un étau. À peu près sorti des brumes du sommeil, j'allais faire une objection quand un orgasme cataclysmique m'a emporté. En agrippant ses hanches osseuses, je me suis enfoncé en elle avec ardeur. Quand les secousses ont cessé, j'ai senti ses cheveux courts chatouiller mon visage. Elle m'a embrassé le cou et s'est mise à rire doucement dans mon oreille. ― Marion! ... c'est toi? ― Surprise! m'a-t-elle soufflé en haletant. Cousin, tu étais en manque, on dirait. Je suis passée devant ta porte entrouverte : dans ton sommeil, tu bandais comme un taureau. Alors... Je l'ai poussée violemment de côté et me suis assis sur le bord du lit. Elle ricana dans le noir. Je devinais son visage fin, ses yeux brillants, ses lèvres minces, son teint foncé. ― Mais on ne sort pas ensemble. Je suis avec Geneviève... et ...
... Pierre-Olivier, c'est ton mari, mon cousin! Qu'est-ce qu'ils vont dire, les deux? ― Ils ne sont pas obligés de savoir... Le matin, j'étais arrivé à vélo chez mon cousin et sa femme. Mon emploi d'été consistait à effectuer de petits travaux de rénovation en attendant ma rentrée à l'université. Je donnais donc un coup de main à Marion, alors au chômage, qui voulait rafraîchir la peinture du salon et du corridor de leur coquet bungalow situé à proximité d'une large rivière, tandis que Pierre-Olivier, jeune professeur de médecine, s'était isolé quelques jours à leur chalet pour préparer sa prochaine session universitaire. Pour moi, travailler avec Marion était exaltant : j'avais l'occasion de connaître vraiment celle que je n'avais rencontrée auparavant que lors de réunions de famille. Dans le brouhaha général, ç'avait pourtant cliqué entre nous. Cette belle femme de vingt-six ans, vive et intelligente, aussi passionnée de littérature et de cinéma que moi, me questionnait sur mes projets et m'écoutait intensément, les yeux noisette vrillés dans les miens. Un jeune homme de dix-neuf ans ne pouvait qu'être flatté et l'admirer, comme une grande sœur aux élans protecteurs, alors que, pour mon cousin, l'air blasé, toujours condescendant, je n'avais toujours été tenu que pour quantité négligeable. ― Mais Marion, on est de la même famille! ― Prendre son pied, ça fait du bien, non? me répliqua-t-elle. Et tu m'as dit toi-même que tu t'ennuyais de ta blonde... Bon ben, bonne nuit! Elle sauta du ...