1. Cousine


    Datte: 28/04/2019, Catégories: Accouplements Érotiques,

    ... passant et repassant le bout de ses orteils sur la bosse de mon pantalon. Viens ici, je vais te consoler, mon petit... ben pas si petit! De la main, elle me caressait énergiquement à travers le jean. Elle se colla à moi en abaissant mon zip. Elle susurra : ― Prends-moi encore une fois... Je la bousculai et la renversai sur le sol et nous rejouâmes la scène du Dernier Tango. Elle ne s'y opposa pas. Il fallut même qu'elle m'aide un peu, car je n'avais ni l'accessoire ni le calme olympien de Brando. J'éjaculai à gros traits, longuement, profondément. Nous haletions encore après de merveilleuses minutes d'immobilité. Marion se réfugia sous la douche, tandis que je me rhabillais sans me presser, comme pour faire durer le moment de grâce. Je rangeai la pièce tranquillement et souris en ramassant le short de Marion. Je m'apprêtais à le humer, lorsque la porte d'entrée s'ouvrit brusquement : ― Pierre-Olivier!? m'exclamai-je en cachant le vêtement derrière mon dos. En me reconnaissant, son visage se rembrunit : — Tiens, tu es toujours là, toi? Et Marion, elle est sortie? C'était bien, lui. Un être carré, comme bien ancré dans le sol. Ouf! il ne s'était rendu compte de rien. Marion réapparut, vêtue d'une robe de chambre, et lui sauta au cou. ― Pierrot? Déjà de retour! Enfin! Enthousiaste comme une enfant, elle lui fit faire la visite du chantier. Elle me complimenta ...
    ... au passage, comme quoi mon aide avait été inestimable. Elle ajouta que je partirais demain. Eux-mêmes pourraient retourner au chalet dès maintenant, pourquoi pas? Mais pouvait-il payer le cousin immédiatement, comme ça ce serait réglé? Pierre-Olivier se taisait, froid, sinon embarrassé par ma présence. Je prétextai la fatigue et m'éclipsai au sous-sol. Dans mon lit, je pouvais entendre sans comprendre leurs paroles étouffées. Quelques éclats de voix, puis le silence. Et le moteur d'une automobile qui démarre et qui s'éloigne. Plus rien. Étais-je maintenant seul? Ils m'avaient donc vraiment abandonné la maison, sans me payer? Je gravis l'escalier sur la pointe des pieds. Je découvris Marion effondrée sur le canapé. Elle leva des yeux au mascara barbouillé dans un visage sans expression. Je bredouillai : ― Tu lui as dit... C'est pour ça qu'il est parti? ― Dit quoi? Le ton était sec, son sourire, amer : ― Ah oui! toi et moi? Non, il sait rien. Et il voudrait pas savoir. Et il s'en foutrait bien, de notre p'tite histoire. C'que t'es drôle, toi! Elle soupira et parcourut la pièce des yeux. Elle jeta : ― Il t'a laissé l'argent sur le buffet. Je fis un pas vers elle. ― J'ai dit : prends ta paye! Elle n'eut pas à me dire de m'en aller. J'avais saisi le sous-entendu. Je vidai ma chambre et m'enfuis par la porte du jardin. J'enfourchai mon vélo et la nuit m'enveloppa. 
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