1. Une petite amourette


    Datte: 06/05/2019, Catégories: fh, fplusag, boitenuit, danser, Collègues / Travail amour, cérébral, revede, nonéro, amourcach, regrets,

    ... gaillardes. Pour Marie-Noëlle, l’accouplement est une thérapie naturelle, indispensable pour une bonne hygiène physiologique et mentale, qu’elle célèbre aussi souvent que possible et en variant ses partenaires autant que les circonstances le permettent. Quand à ce qui concerne le cas « Arnaud », ses conseils se résument à trois mots « allumer, baiser, fuir » lesquels, selon elle, caractérisent autant de phases dont chacune est impérative. Enfin, nous y voilà. Ce soir fatidique, je m’alanguis devant mon miroir, évalue la gambette, scrute la fesse et tantôt la poitrine. Des spartiates à semelle légèrement compensée et talons démesurés étirent ma silhouette, allongent la jambe. Ma poitrine joue librement, balance harmonieusement au rythme du mouvement. Le tissu léger dessine le téton, épouse la fesse dont aucune marque disgracieuse ne dépare le galbe émouvant, au point que Martial s’imagine que je ne porte rien sous ma robe. C’est l’un des fantasmes récurrents de mon époux. Autrefois, il m’a maintes fois supplié et par deux fois j’acceptais, il y a longtemps de cela, mais il a chaque fois tout gâché. Il ne tient pas la longueur. Son humeur vire à l’aigre quand l’épreuve se corse, c’est-à-dire quand les circonstances deviennent un tant soit peu excitantes. Il souffre d’un naturel jaloux qu’il ne sait pas surmonter. Aujourd’hui, j’aime autant ne pas susciter sa jalousie si bien que je le laisse vérifier. Évidemment, il ne peut qu’être déçu, quand il découvre le shorty presque ...
    ... imperceptible mais, du moins, je m’épargne la scène désagréable, laquelle éclaterait immanquablement à un moment ou à un autre si je laissais divaguer son imagination. Notre table réunit quelques footeux et leurs épouses. Marie-Noëlle est présente avec son ami André, de même que Julien lequel est célibataire. C’est le plus proche et le plus vieil ami de Martial. Ils étaient déjà grands copains avant même que je connaisse mon mari au temps du lycée. J’aime bien Julien. C’est un garçon timide, serviable, fiable, sur lequel on peut compter en toutes occasions, à toutes heures du jour et de la nuit. Il m’a souvent dépanné quand les gamines étaient plus jeunes, à tel point que ce n’est pas moi ni Martial, mais lui qui a eu le bonheur de guider les premiers pas de la dernière. L’exploit est imprimé en gras et surligné comme il se doit dans les annales de la famille, dont Julien fait naturellement partie en raison du mérite et de l’ancienneté sinon par lignage. La salle est bondée et l’ambiance surchauffée. Comme d’habitude, nos hommes tètent plus qu’ils ne devraient, moi aussi, la tête me tourne un peu. Après le repas, Marie-Noëlle et moi ne quittons plus la piste. Danse avec nous qui veut, Julien, André ou tartempion, peu nous importe. L’alcool, la musique et la frénésie stimulent nos nerfs, survoltent nos esprits. Je m’enivre de rythme et m’étourdis de rocks endiablés pour oublier l’attente. Je ne vois toujours pas Arnaud et guette en vain. L’animal se montre bien après minuit. Il me ...
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