54.10 Docteur P’tit Con et Mister Classe
Datte: 16/06/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... « Ce soir ça va être encore pire… ». « T’es tout seul à servir ? ». « Mon collègue rembauche à 18 heures… ». « T’as pas eu de pause ? ». « J’ai commencé à 13 heures… ». « Qu’est-ce que tu es sexy avec ta chemise et ta cravate ! » je laisse échapper, comme un cri du cœur. « Tu veux boire autre chose ? » il trace, ignorant une fois de plus mon compliment. Pourtant, un petit frémissement dans son regard fait office à mes yeux de notification de bonne réception du message. C’est en prononçant ces mots, que le bobrun se rend compte du double sens que je pourrais y voir, et que j’ai vu : il sourit, il est beau. « Laisse-moi réfléchir… » je me marre, tout en regardant instamment sa braguette ; je remonte ensuite mon regard le long de la cravate noire, jusqu’à accrocher le sien ; dans ses yeux, une bonne étincelle lubrique a fait son apparition. « Oui, j’ai envie d’un… » je le cherche. « Jus… » il me suit. « De… ». « Je ne suis pas certain qu’on ait ce parfum en stock… » il me taquine. « Quel dommage, je croyais que l’établissement mettait un point d’honneur à satisfaire le client… ». « Pour en avoir le cœur net, il faudrait aller voir dans la remise de l’arrière-boutique… » il me lance en joignant un sourire de malade, une moue de défi, chaude comme la b(r)aise ; son regard est comme transperçant, et ce semblant de petit hochement de tête qui semble dire « t’as envie de moi, hein, t’as envie ? » est juste insupportable. Putaaaaaaaain de mec ! Son regard est perçant comme une ...
... flèche, sauvage et puissant comme ses coups de reins. Un seul regard brun et sexy et tout de suite il est Le Mâle ; un seul regard et, tout de suite, je suis à lui ; un seul regard et, dans ma tête, je suis déjà à genoux devant lui. La perspective de le sucer dans l’arrière-boutique et dans cette tenue, me plait grave. Est-ce qu’il est juste en train de me chauffer ou bien il a une idée derrière la tête ? « Je ne connais pas les lieux… » je le teste. « La remise c’est la porte juste après les toilettes… ». « Je ne pense pas être autorisé à y aller… ». « Je t’y autorise… ». « C’est peut-être dangereux… ». « Il n’y a que moi qui y ai accès… ». Putain, il ne rigole pas. « T’es sérieux, là ? » je m’assure. « A ton avis… » fait-il alors que l’étincelle lubrique dans son regard s’est transformée en incendie polisson. « Vas-y d’abord, commence à chercher, je vais venir t’aider dans une minute… » fait le bogoss, l’air complètement sûr de lui. Apparemment, il me reste qu’à suivre ses instructions pour trouver mon bonheur. Putain de mec ! Je rentre dans la brasserie, je suis l’indication toilettes. « J’encaisse la 8 et la 12 et je vais m’en cramer une… » j’entends le bogoss lancer à son patron. « Ok, tu en profiteras pour ramener du café de la réserve, s’il te plait… » lui retorque ce dernier. « Ok… ». Je me retrouve dans un couloir, je passe les toilettes, je trouve la porte indiquée ; je l’ouvre, elle donne sur une petite cour intérieure ; un peu plus loin, sur la droite, je vois une autre ...