54.10 Docteur P’tit Con et Mister Classe
Datte: 16/06/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... porte, je la pousse : c’est la remise, un petit local assez sombre, encombré de futs de bière, de packs de sodas, de café, de friandises. J’hésite à m’y engouffrer, préférant attendre l’arrivée de mon bobrun. Mon attente ne sera pas longue : le bogoss déboule au pas de course, la cigarette au bec. « Viens ! » il me balance, en me précédant dans le petit local ; il avance jusqu’à une nouvelle porte, il l’ouvre, il allume la lumière et nous nous retrouvons dans une cave remplie de bouteilles. Le bogoss referme la porte derrière nous, la cigarette coincée entre les lèvres, en train de se consumer à vide. Ses gestes sont rapides, empressés : je trouve très excitante cette précipitation. Le bogoss saisit sa cigarette, fait tomber la cendre déjà en équilibre instable. « J’ai pas trouvé le jus qui me convenait… » je le titille. « On n’a pas ça en bouteille… seulement à pression… ». « Comme la bière ? ». « C’est ça ! ». Sur ce, le bogoss pose la cigarette au coin des lèvres ; ses mains s’empressent de défaire la braguette ; pas la ceinture, juste la braguette : et là, en-dessous de la pointe de sa cravate qui semble indiquer précisément le bon endroit pour trouver le meilleur des jus, sa queue bondit, pas encore complètement tendue, mais déjà frétillante. Le bogoss récupère sa cigarette, il expire, fait tomber les cendres ; il se branle à peine et très vite la bête s’éveille. Je me peux résister à la tentation de me jeter sur lui et de l’embrasser sur le cou, tout en portant mes ...
... mains sur ses biceps, et en appréciant le contact avec le tissu de sa belle chemise. « Dépêche-toi, je n’ai que 5 minutes ! ». « Ça va être court… » je commente. « Grouille ! » fait-il, moitié en rigolant, moitié sérieux, directif, pressé de repartir et impatient de jouir, une main à sa cigarette, une autre sur mon épaule, comme une sommation à me mettre à genoux. C’est entre une rangée de bouteilles de Côtes du Rhône et une autre de Jurançon que j’entreprends de sucer mon bobrun. Je le pompe en frottant mon nez contre le tissu de son pantalon à chaque va-et-vient, je le pompe en caressant ses couilles que je vais aller titiller en passant les doigts dans la braguette ouverte ; je le pompe les yeux rivés sur sa tenue d’homme que je trouve hyper sexy ; je le pompe en me disant à quel point ce serait cool d’avoir le temps de défaire sa cravate, d’ouvrir un à un les boutons de sa chemise, de sentir une à une les petites odeurs de mec se dégager de sa peau, de son cou jusqu’à sa queue. Mais il n’y a pas le temps pour tout cela. Alors, je le pompe vigoureusement, décidé à le faire jouir au plus vite, décidé à obtenir la plus douce des boissons. Pendant ce temps, les mains du bogoss ont trouvé chacune leur rôle ; pour l’une, celui de gérer la cigarette ; pour l’autre, celui de caresser mon cou, mes épaules, ma nuque, d’enfoncer les doigts dans mes cheveux, de pourchasser mes tétons. Je commence à m’habituer à ce genre de caresses, elles m’excitent terriblement ; mais il est d’autres « ...