54.10 Docteur P’tit Con et Mister Classe
Datte: 16/06/2019,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
... caresses », des « caresses » que nous avons un peu laissé de côté ces derniers temps, des « caresses » d’un tout autre genre mais furieusement excitantes ; des « caresses » que mon bobrun ne semble pas avoir oublié pour autant. Ainsi, lorsque sa main se pose sur ma nuque et commence à imprimer le rythme et l’amplitude qui lui conviennent le mieux ; puis, lorsque sa main maintient fermement ma tête, alors que ses coups de reins envoient son gland loin dans mon palais : là, je suis fou d’excitation, mais aussi rassuré de voir que l’instinct de mon beau mâle brun ne disparaît pas malgré ses changements par ailleurs. Je suis au comble du bonheur sensuel : il me semble que la douceur et une certaine animalité peuvent tout à fait coexister, s’alterner, se compléter dans les relations sexuelles. Ses doigts écartés maintiennent ma nuque, alors que ses coups de reins, puissants mais contrôlés, se succèdent, rapides, entre mes lèvres. Un instant plus tard, je sens son corps se crisper ; j’entends un râle étouffé résonner dans ses poumons, je sens ses doigts se contracter nerveusement et s’enfoncer dans mes cheveux, presser mon cuir chevelu. C’est en toussotant, en balançant violemment ce qui reste de sa cigarette, certainement pour cause d’avoir avalé la fumée de travers dans la précipitation de l’orgasme ; c’est en tenant bien fermement ma nuque que le bogoss envoie de longs traits chauds et épais dans ma bouche. Voilà le meilleur des jus, du bon jus de mâle brun. J’ai envie de ...
... lécher son gland à la recherche de la moindre trace de cette boisson divine, mais déjà le bogoss range le matos, il boutonne la braguette. Je me relève, je regarde son visage au front moite, les joues un brin rougies, la respiration rapide : c’est beau un mec qui vient de jouir, le physique et esprit encore secoués par l’écho de l’orgasme. C’est là que je réalise que regarder un bogoss, c’est un bonheur absolu qui se décline pourtant à plusieurs niveaux. Regarder un bogoss inconnu, et ressentir la sensation d’un tambour de machine à laver en phase d’essorage dans le ventre. Puis, petit à petit, l’apaisement. Regarder une bande de potes, ça fait un bien fou. Mais regarder le garçon que j’aime, à fortiori lorsqu’il vient de jouir, ça fait comme des popcorns qui explosent en rafale dans mon cœur. Et je ne connais pas bonheur plus intense. « Alors, le client est satisfait ? » se moque le p’tit con. « C’est le meilleur jus que je n’ai jamais goûté ! ». Je tente de lui faire un bisou dans le cou. « J’ai pas le temps ! » il se dégage, tout en prenant la peine de poser une caresse rapide sur mes cheveux. Le bogoss rouvre la porte de la cave, la referme derrière nous ; il traverse la remise, sort dans la petite cour et s’apprête à emprunter le couloir et à disparaître dans la brasserie. « Jérém, le café ! » je lui lance. « Ah oui ! » fait-il en faisant demi-tour. Pendant qu’il va chercher le café, je me planque dans l’entrebâillement de la porte des toilettes ; le bogoss arrive comme un ...