Ardente voisine
Datte: 03/07/2019,
Catégories:
fh,
voisins,
fplusag,
Ce dimanche de juillet promettait d’être particulièrement torride, et à onze heures du matin le soleil dardait ses rayons avec déjà une rare violence. Lyon se trouvait écrasée sous une véritable chape de chaleur étouffante ; aucun brin d’air ne circulait entre tous ces bâtiments de béton. Guillaume, son sac de sport sur l’épaule rentrait chez lui après les deux heures de natation qu’il s’imposait chaque dimanche matin. Le sport lui était devenu nécessaire pour gommer les dégâts causés à son corps par son métier de conducteur d’engins sur les chantiers. Grâce à la nage et aux séances de musculation qu’il se forçait à effectuer deux fois par semaine, Guillaume à vingt-deux ans possédait un corps fin et musclé. Tout en remontant la rue Garibaldi, le jeune homme éprouvait un certain plaisir à observer les jeunes femmes qu’il croisait. Celles-ci, en raison de la chaleur qui pesait sur la ville, avaient revêtu leurs toilettes les plus légères, qui dévoilaient plus qu’elles ne cachaient leurs affolants attraits féminins. Les croupes rondes, les hanches évasées, les cuisses nerveuses, les seins, ronds ou pointus, gros ou petits, se dessinaient avec une rare précision sous les fines tenues, pour la plus grande joie des promeneurs mâles, jeunes ou vieux. Comme chaque dimanche matin, Laura, son panier rempli des courses qu’elle était allée faire aux Halles de la Part-Dieu, s’en retournait chez elle où son père handicapé l’attendait. Tout en se pressant, la jeune femme sentait avec ...
... une certaine aversion la sueur lui poisser le dos, les aisselles et le creux des seins. Sa légère robe d’été semblait lui coller à la peau, dessinant avec une netteté presque impudique les rondeurs de son corps. Sa lourde poitrine qui déformait d’une manière arrogante le devant de sa fine robe, attirait invariablement les regards des hommes qu’elle croisait. La nature l’avait en effet dotée d’appâts mammaires nettement imposants par rapport à sa taille. Mesurant un mètre cinquante-huit, Laura avait toujours éprouvé un certain complexe pour sa petite taille ; complexe encore accentué lorsqu’elle avait, à quinze ans, vu grossir ses seins de façon anormale. Par la suite, son « quatre-vingt-quinze C » ne passa pas inaperçu chez la gent masculine. Or si les regards concupiscents avec lesquels les hommes jaugeaient ses volumineux appâts mammaires la troublaient en général, cela finissait toutefois, certains jours, par la lasser. Le reste de son corps, par contre, avait conservé des proportions correctes par rapport à sa taille ; ses hanches agréablement évasées et ses fesses rondes et fermes donnaient des allures d’adolescente à sa silhouette, pour qui la détaillait de dos. Ce matin particulièrement caniculaire, Laura pestait intérieurement contre cette chaleur qui la liquéfiait littéralement. La sueur lui ruisselait dans le dos, trempant sa fine robe imprimée, collant le mince tissu à sa volumineuse poitrine et à sa croupe rebondie. Tout en marchant, elle sentait la transpiration ...