Ardente voisine
Datte: 03/07/2019,
Catégories:
fh,
voisins,
fplusag,
... suinter entre ses seins et ses fesses, imbibant désagréablement son anus. Pressant le pas, elle songea à la douche ravigotante qu’elle allait s’empresser de prendre sitôt arrivée chez elle. Avançant d’un pas nonchalant, Guillaume laissait errer son regard sur les jeunes femmes qu’il croisait, admirant au passage les longues jambes fuselées de celle-ci, la cambrure de reins de celle-là, le déhanchement lascif de cette autre ; l’arrogance d’une poitrine, la finesse d’une taille. Le corps féminin songea-t-il, était une parfaite prouesse de la création. Rien dans la nature ne pouvait rivaliser avec cette beauté féminine, faite de tant de grâce, de charme, de courbes, de fluidité et de rondeurs sensuelles. Ce merveilleux corps féminin qui avait inspiré tant de peintres et de sculpteurs célèbres à travers les âges. Déjà les hommes de Cro-Magnon sculptaient des représentations de la Déesse-mère. La femme, paraissant si fragile au premier abord et pourtant si résistante devant les aléas de la vie. La femme, qui pareil au roseau, plie sous les orages de la destinée, mais toujours sait se redresser, contrairement à beaucoup d’hommes présomptueux qu’un simple coup de vent suffit à mettre à terre. Inversement aux idées reçues, pour Guillaume le sexe fort n’était pas celui de l’homme, mais bien celui de la femme : la femme berceau de la vie, havre de tendresse, engendrant, portant et mettant au monde une nouvelle existence, dans la douleur mais aussi dans la joie de donner le jour à une ...
... nouvelle vie. La femme qui dans un avenir plus si lointain gouvernera, non seulement les pays, mais le monde entier. Avec « Elle » s’établira un monde d’Affection, d’Amour et de Tolérance où tyrannie et atrocités seront bannies. Si nos descendants veulent sauver notre planète avant qu’il ne soit trop tard, ils devront accepter le matriarcat. Ayant atteint la rue Servient, où il logeait dans un modeste F2 situé dans un ancien immeuble, Guillaume fut soudain tiré de ses pensées philosophiques par une silhouette qui le devançait de quelques mètres. À la taille de l’inconnue, à sa chevelure mi-longue d’un noir éclatant, et aux rondeurs sensuelles qu’une simple robe imprimée ne parvenait pas à entièrement dissimuler, il crut reconnaître une voisine d’immeuble dont le corps aux formes généreuses le faisait fantasmer depuis longtemps. Pressant le pas il se porta à la hauteur de la femme. Son cœur s’accéléra légèrement en constatant qu’il ne s’était pas trompé : — Madame Pertini, interpella-t-il… Vous me paraissez bien chargée, laissez-moi vous aider !— Oh ! Monsieur Merval ! s’exclama Laura en reconnaissant le jeune homme.— Permettez que je porte votre panier, proposa Guillaume chevaleresque. Il m’a l’air bien trop lourd pour vous.— Mais non, je vous assure, tenta de protester Laura, tout heureuse au fond d’elle-même de cette rencontre. Ne tenant aucunement compte des protestations bien faibles de la jeune femme, Guillaume se saisit du cabas, libérant Laura de son fardeau. Le reste ...