Un ! Deux ! Trois ! Soleil ! - Histoires de Sexe

Un ! Deux ! Trois ! Soleil !

... j’ai pris mon pied ! Ouh là là ! Que c’était bon ! dit-elle en riant. Ils étaient tous trois couchés, nus, sur le lit. — Et pourquoi ne voulais-tu pas jouir ? Son rire clair retentit à nouveau : — Bien sûr que je voulais jouir ! Mais c’était plus excitant de vous mettre au défi ! Et puis, ça a boosté vos libido.— T’es vraiment pas une compliquée, toi… dit Michel, en l’embrassant sur le cou. T’es un peu tordue, mais tu baises comme une déesse. Le compliment fit ronronner Sara de satisfaction : — Vrai ? Sincère ? Sa main effleura gentiment le sexe encore dressé. — Et puis, ça t’aura fait un beau cadeau d’anniversaire !— Quoi ? Elle demeura interdite. — Un cadeau d’anniversaire ? Comment savez-vous que…?— Tu fêtes bien ton anniversaire demain, non ?— Oui, mais d’où tenez-vous ça ?— C’est ton mari qui nous l’a dit.— Mon mari ? Vous êtes fous ? Mon mari est au boulot ! Et vous ne le connaissez pas !— Si Sara, si : Jean est l’un de nos plus vieux copains !— Vous plaisantez ? Mais voyons, je rêve ? C’est pas possible : si vous connaissiez mon mari, je vous connaîtrais aussi.— Non, Sara. On était des copains d’enfance, inséparables et intenables, l’amitié à la vie, à la mort. On s’était malheureusement perdus de vue et un extraordinaire hasard nous a réunis, il y a deux mois de cela. Sara était abasourdie, consternée. — Et ce serait Jean qui… Jamais il n’aurait fait une chose pareille ! Claude répondit : — Si, Sara, c’est lui qui a tout arrangé : ce séjour, notre présence ici, la ...

... mission dont il nous a chargés. Avoue qu’on s’en est bien acquitté…— Mais c’est incroyable ! Quelle crapule ! Je vais lui dire ma façon de penser !— Tu vas pouvoir lui dire tout de suite, rit Michel. Jean !… La stupéfaction laissa Sara muette lorsqu’elle vit apparaître un Jean souriant sur le seuil de la salle de bain. — Tu… tu étais caché là ?— Oui, et c’est à cause de ça que tu n’es pas parvenue à ouvrir tout à l’heure.— Mais Jean, c’est ignoble ! Tu t’es conduit là comme un salaud !— Oui, mais un salaud qui t’aime, dit-il, en se rapprochant du grand lit, et qui ne veut que le bonheur de sa petite Sara…— Jean… Tu… Tu as… tout vu ?— Et comment ! Je me suis rincé l’œil comme jamais ! J’avais entr’ouvert la porte et j’ai pu assister à tout le spectacle. Félicitations, tu as été remarquable ! Je suis fier d’être le mari d’une baiseuse comme toi.— Mais c’est absolument immoral !…— Immoral ? De quoi parles-tu : du plaisir que tu as pris ? Et tu ne t’es pas privée, nom de dieu ! J’en crevais de jalousie et de frustration ! Les trois hommes rirent de bon cœur. Jean embrassa Sara consternée sur la joue : — Remets-toi, Sara, tu n’en mourras pas. Elle fondit en larmes, confondue par tant d’ignominie… — Sara, lui assura tendrement son mari, c’était un de tes vieux fantasmes, reconnais-le : faire l’amour avec plusieurs partenaires, tu m’en avais assez parlé. Je t’ai offert cette occasion dans des conditions idéales et il me semble que tu l’as particulièrement savourée, non ? Je l’ai fait ...