1. Une idée fixe redoutable


    Datte: 10/08/2019, Catégories: fh, hagé, fagée, couple, extracon, Collègues / Travail laid(e)s, bain, hotel, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral amourdura,

    ... se dressait d’elle-même, laquelle je ne manquais pas de pétrir. C’est dans une de ses occasions qu’il combla un de mes fantasmes : faire l’amour en pleine nature avec le soleil pour seul public. De tels agissements, nous le savions, n’auraient pas été tolérés chez les vrais naturistes. Nous sommes revenus plusieurs fois sur cette plage en s’arrêtant avant la zone nudiste. Fabrice raconte Je travaille dans une petite structure en région parisienne. J’ai grimpé les échelons pour en devenir directeur, et dans le groupement dont elle fait partie je me rends dans des colloques à Biarritz ou à Lyon. Un jour, je tombe nez à nez avec une femme. Tant chez elle que chez moi, il y a un temps d’arrêt. Je jette un coup d’œil sur le badge épinglé sur sa poitrine, sachant d’avance ce que je vais y lire, et je m’écrie : — Julie ?— Eh oui, Fabrice. C’est bien moi. Tu me reconnais depuis tout ce temps ?— Oui, naturellement. Je ne t’ai jamais oubliée.— Ne me dis pas que je n’ai pas changé.— Tout comme moi, je ne le nie pas ; mais permets-moi de te dire que tu es toujours aussi ravissante. Cela fait combien de temps ?— Vingt-cinq ans.— Vingt-cinq ans ? Réellement ? Je ne m’embarrasse pas de faux semblant et dis à ma Julie si miraculeusement retrouvée : — Que dirais-tu que nous reprenions nos jeux là où nous les avons arrêtés il y a vingt-cinq ans ?— J’habite et travaille à Lyon, et toi sur Paris.— Mais en TGV, il faut moins de deux heures pour aller d’une ville à l’autre.— Et puis je suis ...
    ... mariée.— Et franchement, aimes-tu encore suffisamment ton mari pour te refuser à moi ? Est-ce qu’il te fait l’amour avec autant de flamme que je pourrais le faire ? Cela fait vingt-cinq ans que j’attends que tu cèdes à mes avances. Julie hésite, elle ne sait quoi répondre. J’ai touché le point sensible, et le résultat est au-delà de mes espérances. Elle me dit : — Fabrice, je ne demande pas mieux, mais tu vas être déçu, je te préviens tout de suite. Je te conseille d’oublier et que nous restions bons amis.— Tu ne peux pas me rejeter ainsi. Il y a vingt-cinq ans, je faisais plein de projets avec toi. Depuis, jamais ton image ne s’est dissipée. Je sais me montrer persuasif et nous décidons de nous retrouver le week-end suivant dans une « auberge de charme » à mi-chemin entre Paris et Lyon. Je dois la prendre en voiture à la gare TGV du Creusot. Toute la semaine j’attends fébrilement sa venue. Je ne pense qu’à cela, comme un adolescent pour un premier rendez-vous amoureux. Parfois je suis survolté, ayant l’impression de rajeunir d’un quart de siècle ; d’autres fois je suis abattu, me disant qu’elle ne viendra pas. Je crains également de ne pas pouvoir maîtriser l’attirance que j’avais envers Julie. Moi qui ai, au fur et à mesure de ma vie, atteint une certaine maîtrise, je suis incapable de savoir s’il en sera de même cette fois-ci. Je ne veux pas sauter sur Julie dès la première minute, malgré la grande envie purement sexuelle que j’avais pour elle. Car même si j’éprouve de forts ...
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