Une idée fixe redoutable
Datte: 10/08/2019,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
couple,
extracon,
Collègues / Travail
laid(e)s,
bain,
hotel,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
amourdura,
... pouvais dire pourquoi, jusqu’au jour où on m’a dit qu’elle était lesbienne. Je ne le savais pas, mais je l’avais peut-être ressenti. Je n’ai rien contre les lesbiennes. J’en connais quelques-unes ; j’ai même une collègue qui vit avec une femme, et cela ne me dérange pas. Pour autant, je suis loin de leur monde. Je crois que je préférais encore qu’un homme détaille et palpe mon corps jusqu’au plus profond de mon intimité, qu’une femme qui pourrait avoir le même intérêt (non professionnel) que lui à le faire. De plus, je sais qu’avec lui je ne ressens aucune douleur, tout au plus de la gêne qui disparaît dès le moment où il me dit de me rhabiller. Et j’ai confiance en lui. Or, la confiance est le maître mot. Mais cette fois-ci, alors que je dégustais les palpations mammaires, le médecin m’a annoncé : — Je sens comme une grosseur. Ce qu’il venait de dire fut comme une douche froide tombant sur moi. Il me fit faire des examens plus poussés où on détecta une tumeur au sein gauche qu’on a dû m’enlever. Et comme il y avait un grand risque pour le deuxième, j’ai préféré qu’on me l’enlève également. Mes seins, je les considérais comme le symbole absolu de ma féminité. La maternité déjà : ils avaient nourri mes enfants après les avoir mis au monde. L’attrait ensuite : lorsque je les exposais si complaisamment à ceux qui voulaient les contempler sur les plages. La sexualité enfin : puisqu’ils étaient pour moi une source de plaisir. Ils étaient l’image de ma personne. Ils n’étaient ...
... peut-être pas très gros, mes lolos, mais je les aimais. J’aimais les caresser, et dans ma jeunesse, seule dans mon lit, je ne pouvais m’assoupir sans les avoir cajolés. Le chirurgien avait fait du bon travail : la cicatrice s’est estompée jusqu’à disparaître totalement. Seulement voilà, je n’avais plus de poitrine, et en plus de la rondeur du sein, leurs pointes avaient elles aussi disparu. Lorsqu’on m’a proposé une « reconstruction du sein », j’ai tout de suite posé la question au chirurgien : — Si vous me mettez une prothèse, vais-je ressentir les mêmes sensations qu’avant ?— Vous voulez dire les sensations de plaisir éprouvées au niveau des seins ?— Oui. Si on me pétrit les nichons, si on me suce les tétons, est-ce j’éprouverai du plaisir ? ai-je demandé avec énervement.— Euh, non, mais votre capital de séduction sera intact.— Alors je n’en vois pas l’utilité. Je préfère rester ainsi. La réaction de mon mari a été, non pas la révolte, mais une sorte de résignation. Les tensions ont été nombreuses car il désirait que je me fasse poser des prothèses, et au besoin que je fasse augmenter la rondeur et la grosseur de mes seins par rapport à leur volume initial. Il m’avoua à cette occasion qu’il avait toujours souhaité secrètement que j’aie une poitrine plus développée. — Mais, si tu ne te fais pas poser des prothèses, tu ne pourras plus avoir le plaisir d’exposer ta poitrine sur les plages.— Je n’ai plus de poitrine. Si je me fais poser des nichons de remplacement, ce que je pourrai ...